Le point de vue de Ali Djerri
En lisant l’information faisant état des conditions imposées par Paris, aux sociétés de transport aérien de plusieurs pays, ayant des vols à destination des aéroports français, concernant les renseignements sur les voyageurs de nationalité algérienne qui doivent être remis aux autorités aéroportuaires française, j’ai été sidéré. En parlant de renseignements sur les passagers algériens, il ne s’agit pas des informations normales relatives au nom, prénoms, date de naissance, l’adresse personnelle et le numéro de passeport, comme cela se pratique sur tous les aéroports y compris algériens et sur les lignes intérieures aussi. Mais il est demandé des renseignements précis sur le mode payement du billet, l’hôtel où il logera et, à défaut, les renseignements sur la personne qui va l’héberger etc. il ne reste, en fait, que de savoir la qualité des sous vêtements et leur couleur. Ces mesures, dit-on, s’inscrivent dans le cadre de la lutte antiterroriste et tous les algériens sont, selon les autorités françaises, des terroristes jusqu’à ce qu’ils prouvent leur innocence. Ils sont, ainsi, en liberté provisoire et sous contrôle du renseignement français. S’il est admis que les autorités de Paris sont libres de gérer, comme bon leur semble, leurs affaires et la défense du territoire et du peuple français contre toutes velléités terroristes, il reste que son intervention armée dans certains pays du Sahel, à la frontière algérienne, ne peut être considérer que comme manœuvre politique à des fins d’influences. Malgré cela, l’Algérie, comme on dit communément dans le jargon diplomatique, n’est qu’« irritée » par le comportement français. Et ce n’est pas encore une position officielle parce que celle-ci considère que les rapports algéro-français sont au beau fixe et sont appelés à se développer, dans l’intérêt bien compris des deux peuples. Dieu est Grand !
Il est vrai que le jargon diplomatique ne reflète pas nécessairement la réalités de relations bilatérales entre l’Algérie et la France , mais que la diplomatie devienne un subterfuge pour justifier le mépris et la souillure de la dignité, n’a qu’un mot pour le qualifier, c’est de la « lâcheté» et la peur de perdre les privilèges et les intérêts personnels. Ah ! Qu’ils sont nombreux les lâches, dans ce pays où ils ont bafoué la dignité de tout un peuple pour leurs intérêts
08-10-2009
el khabar
En lisant l’information faisant état des conditions imposées par Paris, aux sociétés de transport aérien de plusieurs pays, ayant des vols à destination des aéroports français, concernant les renseignements sur les voyageurs de nationalité algérienne qui doivent être remis aux autorités aéroportuaires française, j’ai été sidéré. En parlant de renseignements sur les passagers algériens, il ne s’agit pas des informations normales relatives au nom, prénoms, date de naissance, l’adresse personnelle et le numéro de passeport, comme cela se pratique sur tous les aéroports y compris algériens et sur les lignes intérieures aussi. Mais il est demandé des renseignements précis sur le mode payement du billet, l’hôtel où il logera et, à défaut, les renseignements sur la personne qui va l’héberger etc. il ne reste, en fait, que de savoir la qualité des sous vêtements et leur couleur. Ces mesures, dit-on, s’inscrivent dans le cadre de la lutte antiterroriste et tous les algériens sont, selon les autorités françaises, des terroristes jusqu’à ce qu’ils prouvent leur innocence. Ils sont, ainsi, en liberté provisoire et sous contrôle du renseignement français. S’il est admis que les autorités de Paris sont libres de gérer, comme bon leur semble, leurs affaires et la défense du territoire et du peuple français contre toutes velléités terroristes, il reste que son intervention armée dans certains pays du Sahel, à la frontière algérienne, ne peut être considérer que comme manœuvre politique à des fins d’influences. Malgré cela, l’Algérie, comme on dit communément dans le jargon diplomatique, n’est qu’« irritée » par le comportement français. Et ce n’est pas encore une position officielle parce que celle-ci considère que les rapports algéro-français sont au beau fixe et sont appelés à se développer, dans l’intérêt bien compris des deux peuples. Dieu est Grand !
Il est vrai que le jargon diplomatique ne reflète pas nécessairement la réalités de relations bilatérales entre l’Algérie et la France , mais que la diplomatie devienne un subterfuge pour justifier le mépris et la souillure de la dignité, n’a qu’un mot pour le qualifier, c’est de la « lâcheté» et la peur de perdre les privilèges et les intérêts personnels. Ah ! Qu’ils sont nombreux les lâches, dans ce pays où ils ont bafoué la dignité de tout un peuple pour leurs intérêts
08-10-2009
el khabar
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