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La maîtrise des langues et le niveau scolaire en général sont effectivement déplorables en Algérie. Mais nous ne leurrons pas, la solution passe par l'effort personnel de l'élève lui même.
Les élites algériennes arabophones ou francophones depuis les années 20 ont été pour la plupart de parents illettrés. C'étaient des individus assidus, ayant fais leurs cours à la lumière des bougies et peut être même dans des gourbis (taudis).
On peut toujours avancer le niveau bas des professeurs eux mêmes, l’inadéquation des programmes pédagogiques et la surcharge des classes, mais je pense que ce problème dépasse tous cela, il est peut être d'ordre psychologique pour ne pas dire constitutionnel (cérébral), sinon comment expliquer la baisse du niveau scolaire alors que la plupart des élèves ont des parents souvent instruits au moins dans une langue et qui peuvent bien les accompagner au moins dans les premiers niveaux de scolarisation.
Ces élèves ont pour la plupart accès au nouveaux moyens multimédias (télé, Internet, informatique...) et aux livres (meilleure disponibilité par rapport aux décennies antérieures).
A mon humble avis, je pense que la solution réside en plus de l'adaptation des programmes scolaires et l'amélioration du niveau des professeurs, dans l'incitation de l'élève lui même à la lecture, par tous les moyens :
- l'instauration d'un régime de lecture forcée dans les écoles (consigne).
- l'incitation des élèves à préparer des exposés en s'aidant par des ouvrages choisis.
- La mise à disposition de bibliothèques dans les quartiers, cités, écoles... en fournissant toutes sortes de support de lecture (du journal, à la bande dessinée, au livre scolaire, au livre de vulgarisation scientifique, au livre scientifique, au roman jusqu'aux thèses universitaires et autres traités de philosophie en passant par les livres et les revues spécialisés dans les différents domaines (arts, cuisine, mécanique, informatique, musique, beauté mode, bricolage, jardinage, sport, psychologie santé, urbanisme, architecture, astronomie, droit et jurisprudence, archéologie préhistoire...)
- La lecture à domicile. C'est là le rôle des parents et je pense qu'il est primordial.
L’amour de la lecture est au fait, un virus coriace, une fois qu'on la contracté il ne nous quittera probablement jamais. Le virus de la lecture n'est pas contagieux par voie aérienne (par l'éternuement), mais essayons coûte que coûte de le transmettre à notre progéniture, en rendant par exemple le livre plus attractif, non seulement par son contenu mais surtout par sa présentation.
Un professeur de lycée m'a dit un jour que s'il était responsable d'une maison d'édition de livres pour adolescents il n'hésitera pas de mettre en pages de couverture, des photos de vedettes du sport, de tout types d'engins sportifs (avions Ulm, moto-cross, véhicules de sport) et peut être même des photos de starlettes play-boys (!?)
Avec la lecture tous viendra, l’élévation du niveau scolaire, la maîtrise des langues (dont la sienne en premier) et enfin l’enrichissement intellectuel et scientifique.
Donc il faudra pour nos bambins de la lecture, puis de la lecture et encore de la lecture.
Avant tous cela, il faut peut être d'abord s'assurer que l'instruction a, à l'esprit de la société en générale, la même valeur qu'elle avait dans le temps et si elle n'a pas été tout simplement déclassée dans l'échelle des valeur est reléguée à un rang inférieur.
Sur ce, je préconise la création d'une chaîne de télévision conçue spécialement pour l'éducation en Algérie et où seront débattus, en langues nationales, tous les sujets liés à l'enseignement. Une chaîne destinée non seulement à l'élite mais aussi et surtout aux simples gens partout en Algérie profonde (Oasis, Touat, Kabylie, Oranie, Constantinois, Aurès, M'Zab, Hoggar...)
* Il faut avoir beaucoup étudié pour savoir peu. (Montesquieu)
Source : Kitab al aghani lil al asfahani - tome 8, disponible en librairie.
Les élites algériennes arabophones ou francophones depuis les années 20 ont été pour la plupart de parents illettrés. C'étaient des individus assidus, ayant fais leurs cours à la lumière des bougies et peut être même dans des gourbis (taudis).
On peut toujours avancer le niveau bas des professeurs eux mêmes, l’inadéquation des programmes pédagogiques et la surcharge des classes, mais je pense que ce problème dépasse tous cela, il est peut être d'ordre psychologique pour ne pas dire constitutionnel (cérébral), sinon comment expliquer la baisse du niveau scolaire alors que la plupart des élèves ont des parents souvent instruits au moins dans une langue et qui peuvent bien les accompagner au moins dans les premiers niveaux de scolarisation.
Ces élèves ont pour la plupart accès au nouveaux moyens multimédias (télé, Internet, informatique...) et aux livres (meilleure disponibilité par rapport aux décennies antérieures).
A mon humble avis, je pense que la solution réside en plus de l'adaptation des programmes scolaires et l'amélioration du niveau des professeurs, dans l'incitation de l'élève lui même à la lecture, par tous les moyens :
- l'instauration d'un régime de lecture forcée dans les écoles (consigne).
- l'incitation des élèves à préparer des exposés en s'aidant par des ouvrages choisis.
- La mise à disposition de bibliothèques dans les quartiers, cités, écoles... en fournissant toutes sortes de support de lecture (du journal, à la bande dessinée, au livre scolaire, au livre de vulgarisation scientifique, au livre scientifique, au roman jusqu'aux thèses universitaires et autres traités de philosophie en passant par les livres et les revues spécialisés dans les différents domaines (arts, cuisine, mécanique, informatique, musique, beauté mode, bricolage, jardinage, sport, psychologie santé, urbanisme, architecture, astronomie, droit et jurisprudence, archéologie préhistoire...)
- La lecture à domicile. C'est là le rôle des parents et je pense qu'il est primordial.
L’amour de la lecture est au fait, un virus coriace, une fois qu'on la contracté il ne nous quittera probablement jamais. Le virus de la lecture n'est pas contagieux par voie aérienne (par l'éternuement), mais essayons coûte que coûte de le transmettre à notre progéniture, en rendant par exemple le livre plus attractif, non seulement par son contenu mais surtout par sa présentation.
Un professeur de lycée m'a dit un jour que s'il était responsable d'une maison d'édition de livres pour adolescents il n'hésitera pas de mettre en pages de couverture, des photos de vedettes du sport, de tout types d'engins sportifs (avions Ulm, moto-cross, véhicules de sport) et peut être même des photos de starlettes play-boys (!?)
Avec la lecture tous viendra, l’élévation du niveau scolaire, la maîtrise des langues (dont la sienne en premier) et enfin l’enrichissement intellectuel et scientifique.
Donc il faudra pour nos bambins de la lecture, puis de la lecture et encore de la lecture.
Avant tous cela, il faut peut être d'abord s'assurer que l'instruction a, à l'esprit de la société en générale, la même valeur qu'elle avait dans le temps et si elle n'a pas été tout simplement déclassée dans l'échelle des valeur est reléguée à un rang inférieur.
Sur ce, je préconise la création d'une chaîne de télévision conçue spécialement pour l'éducation en Algérie et où seront débattus, en langues nationales, tous les sujets liés à l'enseignement. Une chaîne destinée non seulement à l'élite mais aussi et surtout aux simples gens partout en Algérie profonde (Oasis, Touat, Kabylie, Oranie, Constantinois, Aurès, M'Zab, Hoggar...)
* Il faut avoir beaucoup étudié pour savoir peu. (Montesquieu)
Source : Kitab al aghani lil al asfahani - tome 8, disponible en librairie.
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