« Vers 2020, l’Algérie aura sa première centrale nucléaire et nous aurons une centrale tous les cinq ans après», avait déclaré le ministre algérien de l'Energie et des Mines, à la radio algérienne, le 24 février dernier. Le 14 juillet 2009, il met fin au rêve algérien du nucléaire en déclarant « l’énergie nucléaire n’est plus une priorité pour l’Algérie. La création d’institut de l’engineering atomique à Ghardaïa, ne signifie pas pour autant que l’Algérie a décidé de se doter d’une centrale nucléaire ». (PHOTO) L’Algérie de tout le monde L’Algérie a besoin plus que jamais de diversifier ses sources d’énergie pour faire face à l’après-pétrole, l’énergie nucléaire est la seule source énergétique qui pourrait remplacer le pétrole et le gaz, sa matière première est abondante dans notre pays, il suffirait seulement de la valoriser. Depuis de longues années, l'Algérie a beaucoup investi dans le nucléaire. L'ambition des dirigeants algériens de l’époque était de doter le pays d'un parc de centrales électronucléaires nucléaires, remonte aux années 1970. Il était alors question de construire plusieurs centrales de 600 à 900 MW qui devaient assurer l'alimentation en énergie électrique et se substituer au gaz et au pétrole plus facilement exportables. Un effort considérable dans la formation du potentiel scientifique et technique a été déployé avec l'assistance de l'AIEA qui a financé, dans les années 1980, l'acquisition d'équipements et la formation de plusieurs centaines de chercheurs et techniciens dans ce domaine. Cette coopération s'est développée encore plus après la création en 1982 du Haut commissariat aux énergies nouvelles. Aujourd'hui, l’Algérie se voit sa filière nucléaire détruite et son parc ne compte seulement que deux réacteurs de recherche et d’application, lui servant de pièce de musée scientifique, l’un d’une capacité insignifiante exposé à Draria pour les étudiants, l’autre d’une ancienne technologie péri dans les sables d’Ain-Oussera en attendant le retour des enfants prodigues du pays.
Ces réacteurs furent programmés et construits sous le régime nationaliste fort, de l’avant dernière décennie, d’autres gens se sont emparé du pouvoir et détruisirent tout ce que les autres ont fait de bien en l’occurrence le secteur de l’industrie, de l’agriculture et de l’énergie. Quelques élites nationales rescapées de la répression dirigée l’équipe Chakib Khalil réussirent à convaincre le gouvernement algérien pour reprendre le dossier du nucléaire algérien, qui fut confié malheureusement là ou il ne fallait pas et là ou les secrets d’Etat se vendent (Le quotidien d’Oran Du 12/10/2005 « Notre énergie au futur » par Y.Mérabet de la AARI). On lisant les déclarations de nos responsables, on a le pressentiment que ces gens là n’ont rien à voir avec l’Algérie et qui ne sont pas concernés par son futur, écoutons ces phrases « La création d’institut à Ghardaïa, ne signifie pas pour autant que l’Algérie a décidé de se doter d’une centrale nucléaire », « La création d’une centrale nucléaire exige une analyse profonde avant la prise de décision politique, qui tient compte de ses avantages mais également de ses inconvénients tant sur le plan financier qu’environnemental » Quel est votre jugement ? Eh bien ! L’acquisition de moyens de dissuasion pour protéger notre souveraineté nationale valent plus que sa peur, car c’est une continuité de la révolution algérienne que nous devons tous assumer, c’est le rêve de tout algérien de voir son pays puissant. L’Algérie est signataire du traité de non prolifération (TNP) le 30 mars 1996.
En décembre de la même année, a été créé le Commissariat pour l'énergie atomique (Comena), principal instrument de la stratégie algérienne dans le domaine de l'énergie nucléaire. Une de ses missions est de promouvoir l'utilisation de cette énergie dans les secteurs de l'agriculture, l'hydraulique, l'industrie, la santé, l'aménagement du territoire ou les travaux publics. Le Comena a également pour mission d'assurer les conditions de stockage des déchets radioactifs et de veiller à leur gestion et contrôle. Deux accords de garantie ont été signés avec l'AIEA pour ces réacteurs, deux conventions sur la notification d'accident et sur l'assistance technique en cas d'accident et une convention sur la sûreté nucléaire. Depuis 2005, un décret fixe le cadre réglementaire de la gestion de ces déchets. Le Comena envisageait l'emploi de l'énergie nucléaire pour la production d'électricité et ses responsables souhaitent utiliser l'énergie nucléaire dans le vaste programme de production d'eau dessalée lancée par Algerian Energy Company (AEC) sur le littoral algérien, tout cela s’est traduit par de cuisants échecs que nous fait subir ce ministre. Le développement du nucléaire en Algérie devrait faire partie d’un vaste programme mondial de reconversion de la source fossile en source fissile en grande partie, mais aussi pour l’industrie militaire et civil. Mais les autorités algériennes n’arrivent pas à franchir les barrières imposées par l’AIEA et les pays européens pour priver l’Algérie de l’acquisition de cette industrie très lucrative.
Même si l’Algérie arrivera à construire ses propres centrales, elle ne pourra pas produire de l’électricité librement, car elle se heurtera à la monopolisation de la production et la commercialisation du combustible par les trois principale puissance nucléaire à savoir la France, les Etats-Unis et la Russie, mais cela ne devrait pas nous décourager, l’exemple de l’IRAN devant nos yeux. De fortes pressions jusqu’à la menace d’intervention militaire ont été exercés sur la république islamique d’Iran par les Etats-Unis, leurs alliées européens, les monarchies arabes, Israël et même la Russie pour le priver de fabriquer son propre combustible. L’Algérie, avec à la tète un Chakib Khalil, n’arrivera jamais là ou les iraniens sont arrivés, c’est une question d’identitaire, de patriotisme et enfin d’hommes. Au manquement de tout ça, la question du nucléaire algérien doit se traiter dans le plus grand secret d’Etat, et non dans un Souk semblable à l’Immeuble Ahmed Gharmoul, lieu de la haute corruption ou tout se vend sur nos tètes. Mon pays est déshabillé, il est nu.
Y. Merabet
Expert en énergie Algerian Society For International Relations
LEMATIN
Ces réacteurs furent programmés et construits sous le régime nationaliste fort, de l’avant dernière décennie, d’autres gens se sont emparé du pouvoir et détruisirent tout ce que les autres ont fait de bien en l’occurrence le secteur de l’industrie, de l’agriculture et de l’énergie. Quelques élites nationales rescapées de la répression dirigée l’équipe Chakib Khalil réussirent à convaincre le gouvernement algérien pour reprendre le dossier du nucléaire algérien, qui fut confié malheureusement là ou il ne fallait pas et là ou les secrets d’Etat se vendent (Le quotidien d’Oran Du 12/10/2005 « Notre énergie au futur » par Y.Mérabet de la AARI). On lisant les déclarations de nos responsables, on a le pressentiment que ces gens là n’ont rien à voir avec l’Algérie et qui ne sont pas concernés par son futur, écoutons ces phrases « La création d’institut à Ghardaïa, ne signifie pas pour autant que l’Algérie a décidé de se doter d’une centrale nucléaire », « La création d’une centrale nucléaire exige une analyse profonde avant la prise de décision politique, qui tient compte de ses avantages mais également de ses inconvénients tant sur le plan financier qu’environnemental » Quel est votre jugement ? Eh bien ! L’acquisition de moyens de dissuasion pour protéger notre souveraineté nationale valent plus que sa peur, car c’est une continuité de la révolution algérienne que nous devons tous assumer, c’est le rêve de tout algérien de voir son pays puissant. L’Algérie est signataire du traité de non prolifération (TNP) le 30 mars 1996.
En décembre de la même année, a été créé le Commissariat pour l'énergie atomique (Comena), principal instrument de la stratégie algérienne dans le domaine de l'énergie nucléaire. Une de ses missions est de promouvoir l'utilisation de cette énergie dans les secteurs de l'agriculture, l'hydraulique, l'industrie, la santé, l'aménagement du territoire ou les travaux publics. Le Comena a également pour mission d'assurer les conditions de stockage des déchets radioactifs et de veiller à leur gestion et contrôle. Deux accords de garantie ont été signés avec l'AIEA pour ces réacteurs, deux conventions sur la notification d'accident et sur l'assistance technique en cas d'accident et une convention sur la sûreté nucléaire. Depuis 2005, un décret fixe le cadre réglementaire de la gestion de ces déchets. Le Comena envisageait l'emploi de l'énergie nucléaire pour la production d'électricité et ses responsables souhaitent utiliser l'énergie nucléaire dans le vaste programme de production d'eau dessalée lancée par Algerian Energy Company (AEC) sur le littoral algérien, tout cela s’est traduit par de cuisants échecs que nous fait subir ce ministre. Le développement du nucléaire en Algérie devrait faire partie d’un vaste programme mondial de reconversion de la source fossile en source fissile en grande partie, mais aussi pour l’industrie militaire et civil. Mais les autorités algériennes n’arrivent pas à franchir les barrières imposées par l’AIEA et les pays européens pour priver l’Algérie de l’acquisition de cette industrie très lucrative.
Même si l’Algérie arrivera à construire ses propres centrales, elle ne pourra pas produire de l’électricité librement, car elle se heurtera à la monopolisation de la production et la commercialisation du combustible par les trois principale puissance nucléaire à savoir la France, les Etats-Unis et la Russie, mais cela ne devrait pas nous décourager, l’exemple de l’IRAN devant nos yeux. De fortes pressions jusqu’à la menace d’intervention militaire ont été exercés sur la république islamique d’Iran par les Etats-Unis, leurs alliées européens, les monarchies arabes, Israël et même la Russie pour le priver de fabriquer son propre combustible. L’Algérie, avec à la tète un Chakib Khalil, n’arrivera jamais là ou les iraniens sont arrivés, c’est une question d’identitaire, de patriotisme et enfin d’hommes. Au manquement de tout ça, la question du nucléaire algérien doit se traiter dans le plus grand secret d’Etat, et non dans un Souk semblable à l’Immeuble Ahmed Gharmoul, lieu de la haute corruption ou tout se vend sur nos tètes. Mon pays est déshabillé, il est nu.
Y. Merabet
Expert en énergie Algerian Society For International Relations
LEMATIN
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