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Démocratie : L'Algérie à la 133è place sur 167

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  • #31
    Mais le fait et que dans une démocratie c'est toujours la majorité qui gagne or la majorité de la popultion et ce partou dans le monde n'a pas toujours les aptitudes nécessaire pour tenir ce rôle c'est tout.

    Après tes anecdotes ne veulent rien dire il peut toujours y avoir une minorité d'hommes éclaires mais ça reste une "minorité" et c'est contradictoire avec la démocratie donc tes anecdotes n'ont pas lieux d'être.

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    • #32
      Le reste de ton message revient à ce que je disais plutôt.

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      • #33
        Ce ne sont pas des anecdotes, ce sont des fait historiques. Excuse du peu, mais cette poignée éclairés a été au sein de l'OS quelques milliers d'illettrés à se battre pour faire vivre une idée, celle d'une Algérie indépendante.

        Ce que tu décrie la n'est la démocratie, c'est une sorte de nouvelle ordre basée sur un élitisme qui n'est ni défini, ni définissable.
        « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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        • #34
          On rentre dans des questions sociologique ici. Tu melanges tout il faut savoir faire la part des choses.

          La démocratie permet à des cancres comme Bush ou Chirac et autre d'arriver très loin preuve en est ces 10 dernières années.

          Au fait c'est assez simple je vais te donner un exemple simple mais efficace. Si tu suis un peu le foot; en ligue des champions on avait le choix entre mettre tout le monde sur un même niveau ce qui nous aurait donner des demi finale CSK Moscou-Dinamo Kiev ou alors miser sur un football d'élite on a choisi la 2eme option ce qui peut être moins noble mais c'est aussi ce qui nous permet d'avoir de match rentrés dans la légende comme le Chalsea-Liverpool.
          Le principe est le même.

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          • #35
            Bonjour tout le monde,

            Ce genre de classement m'a toujours fait rire aux larmes. En effet, il faut savoir sur quels critères est basé ce classement. L'un des points qui sera toujours un obstacle pour l'Algérie est evidemment la liberté du commerce.

            Ainsi, en 2006 le Venezuela qui a nationalisé nombreux de ses patrimoines était classé derrière le...Quatar!!

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            • #36
              La discution porte sur un modèle social à suivre, les questions sociologiques sont le cœur même d'une discution de ce type.

              Pour ce qui est de ton modèle de "démocratie", je pense dire sans me tromper que celui ci est appliqué à notre pays depuis l'indépendance et qu'il a largement démontré son échec.

              Le pouvoir en Algérie est aujourd'hui partagé entre une poignée de personnes qui décident de qui doit être élu et qui ne doit pas l'être. La dictature que dans laquelle vie l'Algérie aujourd'hui est le fruit d'une erreur d'appréciation de cette poignée de personnes.

              La ligue des champions n'est pas l'Algérie, d'ailleurs, si tu veux une comparaison honnête entre la football et la politique , il faudrait comparer notre système politique à notre championnat national ou la corruption, fait d'une poignée de clubs de l'élite, décide de qui gagnera ou non le championnat.
              Dernière modification par samirlechequier, 30 avril 2009, 16h50.
              « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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              • #37
                Le problème en Algérie est que la classe politique et les élites se sont totalement écartées de la réalité du peuple.

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                • #38
                  Le problème de l'algerie c'est que le sommet de la prise décision n'a pas changé depuis l'indépendance, quand le changement arrivera, tous, on le percevra et on le sentira. Dés lors on pourra espérer à une démocratie, on sera vivement appelés à interagir fortement sur les reformes du pays, on reconnaitra dés lors les efforts et les bonnes volontés de quelques uns de nos leaders qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, et les bourdes de quelques autres, dés lors on sera plus fiers d'être algériens et on osera défendre notre pays devant les opinions internationales, vous nous retrouvez dés lors dans les fora français, marocains, tunisiens et autres arabes et americains entrain de parler de notre pays et des changements qu'il connait.
                  Cordialement.

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                  • #39
                    il est difficile de changer les mentalités, mais pas impossible, surtout quand une population est trés cultivée, en algérie on a deux tendances qui s'affrontent, une partie de la population est moderniste, veut ressembler à la moyenne mondiale, accepte les regles democratiques, economiques et sociales, d'autres sont plus septiques, se tournent vers d'autres normes sociales, on va dire plus islamique, qui refuse ces notions de democratie, de liberté, d'ouverture sur le monde. tant que cette schizophrenie n'est pas solutionnée on continuera a êtres dans des societes bloquées.
                    Le seul moyen est la laïcité. J'ai longtemps défendu l'idée d'un modèle de société et de gouvernance qui soit en adéquation à la fois avec les valeurs démocratiques et la religion. Mais, à l'évidence et en l'état actuel des choses, ce modèle est irréaliste. Ne serait qu'en raison de la qualité des théologiens actuels dans le monde arabe. La plupart, refusent toute notion de modernité. Les avant-gardistes, eux, ne sont tout simplement pas écoutés.

                    Tu as raison...
                    Mais on peut regretter que l'Algérie recule en matière de démocratie.
                    Je le maintiens, c'est à la presse de profiter, d'user et d'abuser de la permission qui lui a été donnée. De donner suite à la demande qui lui a été faite de dénoncer les abus, les fraudes, etc.
                    De prendre part à l'éducation des foules. C'est en éduquant, en instruisant et en responsabilisant les citoyens que l'on arrivera à ancrer les valeurs démocratiques dans la société algérienne.
                    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                    • #40
                      Démocratie : L'Algérie à la 133è place sur 167
                      j'ai eu peur de ne pas voir l'Algérie dans ce classement!
                      Dieu merci on a réussi l'examen!
                      tant-pis la mention sera pour la prochaine fois
                      Mr NOUBAT

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                      • #41
                        Je ne pense pas qu'il existe un antagonisme islamique/démocratie
                        peut-être mais il y a quelques jours, alors que les talibans avançaient au pakistan, l'un de leur chef disait que les talibans luttaient pour la chari'aa, il dit aussi... que la chari'aa est incompatible avec la democratie, qu'ils luttaient contre la democratie ! les talibans sont des extremistes, des barbares, ils ne sont pas representatif, mais faut egalement reconnaitre que casiment tous les gens qui sont un peu islamistes sont souvent contre la democratie...

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                        • #42
                          C'est humiliant!!!

                          J'aimerais bien voir un classement similaire de 1999.

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                          • #43
                            peut-être mais il y a quelques jours, alors que les talibans avançaient au pakistan, l'un de leur chef disait que les talibans luttaient pour la chari'aa, il dit aussi... que la chari'aa est incompatible avec la democratie, qu'ils luttaient contre la democratie ! les talibans sont des extremistes, des barbares, ils ne sont pas representatif, mais faut egalement reconnaitre que casiment tous les gens qui sont un peu islamistes sont souvent contre la democratie...
                            de quelle democratie tu parles ?? si c'est la democratie à l'occidentale, je ne crois pas qu'on doit la suivre à la lettre. nous avons nos spécificités islamo-arabo-amazigh. nous avons la "choura", nous avons les sages de la tribu, nous avons la "djma3a"....etc
                            cessez votre complexe devant tout ce qui vient du nord. ce chef taliban a raison de dire que la chari3a est incompatible avec la democratie occidentale, puisque celle ci permet des choses qui sont rejetées par l'islam.

                            ps: je n'ai aucun jugement sur les talibans.

                            Commentaire


                            • #44
                              Samir je vois pas le rapport. J'ai parlé du système démocratique dans sa globalité. Le cas de l'Algérie est un autre débat.

                              Commentaire


                              • #45
                                ce qui est etonnant c'est la chine et l'ancienne URSS, pays à regime dirigiste, à économie planifiée, pourtant ça marche en chine, et l'URSS est parti de loin, sous les tsars le paysan avait juste de quoi se nourrir, aucune liberté, maintenu sous le servage. en quelques decennies le pays est passé de l'époque féodale à la modernité (pas de democratie néanmoins). c'est la preuve qu'un regime non democratique mais autoritaire peut parvenir à certains résultats, mais il doit être pris en main par des politiques serieux (qui ne plaisantent pas en gros).
                                Les «paradoxes» chinois et soviétique (si l’on exclut le désastre agricole des années 1930) vient du fait qu’à mon sens la démocratie a deux facettes :
                                – la première est liée aux techniques et modes de fonctionnement d’un régime dit démocratique (séparation des pouvoirs, représentativité par des assemblées élues, expression de «la volonté de la majorité» par des scrutins quelle qu’en soit la nature, égalité formelle des citoyens en droits et en devoirs, etc.) On a vu ce système à l’œuvre en Algérie durant la période coloniale sous les Républiques successives. Mais qui est-ce qui peut pour autant dire que l’Algérie vivait en démocratie ?
                                – la seconde est liée au caractère démocratique des politiques menées par les pouvoirs en place, caractère qui découle du fait qu’elles servent les intérêts immédiats et stratégiques de l’écrasante majorité des populations concernées tout en essayant de préserver les intérêts des minorités circonstancielles. Dans ces conditions, l’Algérie à l’époque coloniale subissait un régime autoritaire malgré tous les attributs de la démocratie dont il se parait.

                                Si l’on considère que la modernisation des structures économiques et sociales, et tout ce qu’on classe sous la rubrique «développement économique et social», vont dans l’intérêt de l’écrasante majorité des populations, on peut qualifier les transformations opérées en Chine et en URSS (malgré la cruauté du stalinisme) comme étant le résultat de mesures démocratiques prises par des (ou dans le cadre de) régimes autoritaires.
                                Dans le même ordre d’idées, l’arrêt du processus électoral en 1992 en Algérie est dans sa forme une mesure carrément antidémocratique. Mais ce processus allait occasionner au pays une irrémédiable régression et causer de graves préjudices à la grande majorité des Algériens et notamment des Algériennes. A partir de là, l’arrêt du processus électoral a été dans le fonds une mesure tout ce qu’il y a de démocratique.
                                "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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