Les Algériens ont voté ce jeudi pour élire leur nouveau président de la république. Le taux de participation était de 63,45% à 18 H. Le dépouillement des bulletins a été entamé après la fermeture des bureaux de vote à 20 H et les résultats officiels seront annoncés vendredi en fin de matinée. Sans surprise, le président sortant Abdelaziz Bouteflika, 72 ans, devrait être réélu à un troisième mandat à la tête de l'Algérie.
Le scrutin s'est déroulé dans un climat de tension dans certaines régions du pays. Deux policiers ont été blessés dans un attentat à la bombe contre un bureau de vote à Naciria près de Boumerdes, à 50 km à l'est d'Alger. De graves incidents ont émaillé l'opération dans sept bureaux de vote à Bouira. Des jeunes ont cassé les urnes et incendié des bureaux de vote dans cette wilaya. A Tazmalt, près de Bejaia, de violents affrontements ont opposé, durant plusieurs heures, des centaines de jeunes aux forces antiémeutes. Un policier a été grièvement atteint par un cocktail Molotov lancé par la foule en colère dans cette région endeuillé en 2001 par des émeutes populaires.
A Alger, de nombreux bureaux de vote sont restés curieusement vides toute la journée. Dans beaucoup de villes, les discussions ont tourné autour des conditions dans lesquelles le scrutin s'est déroulé. Les fonctionnaires et les policiers auraient été obligés de voter, selon plusieurs témoignages. « On a été obligé de voter. La veille du vote, le directeur nous a réuni et nous a demandé d'aller voter, avec femmes et enfants. Il n'a pas donné de consignes, mais il nous a demandé se présenter samedi avec les cartes de vote pour vérification », raconte un fonctionnaire.
Selon d'autres informations difficiles à confirmer, des patrons privés ont exigé de leurs salariés de voter. A l'intérieur du pays, d'autres témoignages font état de pressions de la part de l'administration sur les électeurs, comme par exemple, de conditionner l'établissement de documents administratifs par la présentation de la carte de vote. Les candidats Mohamed Djahid Younsi et Ali Fawzi Rebaïne ont fait état de dépassements dans certaines régions du pays.
Par sonia lyes
Le scrutin s'est déroulé dans un climat de tension dans certaines régions du pays. Deux policiers ont été blessés dans un attentat à la bombe contre un bureau de vote à Naciria près de Boumerdes, à 50 km à l'est d'Alger. De graves incidents ont émaillé l'opération dans sept bureaux de vote à Bouira. Des jeunes ont cassé les urnes et incendié des bureaux de vote dans cette wilaya. A Tazmalt, près de Bejaia, de violents affrontements ont opposé, durant plusieurs heures, des centaines de jeunes aux forces antiémeutes. Un policier a été grièvement atteint par un cocktail Molotov lancé par la foule en colère dans cette région endeuillé en 2001 par des émeutes populaires.
A Alger, de nombreux bureaux de vote sont restés curieusement vides toute la journée. Dans beaucoup de villes, les discussions ont tourné autour des conditions dans lesquelles le scrutin s'est déroulé. Les fonctionnaires et les policiers auraient été obligés de voter, selon plusieurs témoignages. « On a été obligé de voter. La veille du vote, le directeur nous a réuni et nous a demandé d'aller voter, avec femmes et enfants. Il n'a pas donné de consignes, mais il nous a demandé se présenter samedi avec les cartes de vote pour vérification », raconte un fonctionnaire.
Selon d'autres informations difficiles à confirmer, des patrons privés ont exigé de leurs salariés de voter. A l'intérieur du pays, d'autres témoignages font état de pressions de la part de l'administration sur les électeurs, comme par exemple, de conditionner l'établissement de documents administratifs par la présentation de la carte de vote. Les candidats Mohamed Djahid Younsi et Ali Fawzi Rebaïne ont fait état de dépassements dans certaines régions du pays.
Par sonia lyes
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