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l’Union européenne s'intéresse à la présidentielle du 9 avril

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  • l’Union européenne s'intéresse à la présidentielle du 9 avril

    L'ambassadeur de la République Tchèque en Algérie, Milan Šarapatka, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l‘Union européenne (UE), a organisé mercredi à Alger un déjeuner-débat avec le président du RCD, a appris TSA de source proche du parti de Said Sadi. Au menu : l'élection présidentielle du 9 avril. Une vingtaine de diplomates européens, dont les ambassadeurs d'Allemagne et d'Italie à Alger, étaient présents à cette rencontre, qui a été boudée par les partis de l'Alliance présidentielle. Ces derniers ont été conviés au débat, mais ont préféré décliner l'invitation, selon la même source.

    M. Šarapatka a invité Saïd Sadi à exposer les raisons de la non participation du RCD à cette élection. Prenant la parole, Saïd Sadi a expliqué que « l'action de son parti ne s'inscrit pas dans le conjoncturel, refusant la surenchère et l'opportunisme. « Le pouvoir ne prend même pas le minimum de soins pour préserver les formes de préparation de ce scrutin », a-t-il souligné. « Depuis le 12 février, a-t-il dit, le Trésor public sert à financer la campagne de Bouteflika et le gouvernement et toutes les institutions sont ostensiblement transformées en comités de campagne d'un candidat qui se dit, par ailleurs, indépendant. La violence politique qui marque cette campagne et l'humiliation infligée aux citoyens ne feront qu'aggraver une situation politique, sociale et sécuritaire déjà problématique».

    Devant les diplomates de l'UE, Said Sadi s'est montré pessimiste pour l'après 9 avril et prédit l'aggravation de la crise qui touche le pays. « Tôt ou tard, si l'opposition démocratique ne parvient pas à faire une offre politique consensuelle, la rue parlera en Algérie et l'exaspération est telle que les fondements même de la nation peuvent être affectés », a avertit le président du RCD.

    Said Said a ajouté que le pouvoir « en fin de parcours » n'a plus de solutions pour le changement, car « l'armée et la présidence sont d'accords pour gérer le statu quo faute d'avoir un projet pour la nation». Le président du RCD a par ailleurs exprimé ses craintes de voir l'Algérie « se transformer en base arrière d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ».

    TSA
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