RCD, l’ex-vice-président est cité à comparaître devant une commission de disciplineDjamel Ferdjellah suspendu par son partiCe qui était dans l’air du temps, vient d’être officiellement confirmé par le Rassemblement pour la culture et la démocratie : le dégommage de Djamel Ferdjellah est enclenché. L’ex-vice-président du parti est cité à comparaître devant une commission de discipline. “Après transmission du dossier de M. Ferdjellah à la commission nationale de gestion des conflits, qui aura à étudier l’ensemble des informations, M.Ferdjellah est suspendu pour activisme parallèle en violation des statuts et du règlement intérieur du parti”, est-il écrit sur le site web du bureau régional de Béjaïa (www.rcd-************/bejaia). Une emphase qui ne trompe pas. Ferdjellah sera bel et bien radié des rangs du parti où l’expérience du passé enseigne que la simple comparution devant cette “commission nationale de gestion des conflits” équivaut à un arrêt de mort. Le site web du RCD sent d’ailleurs déjà la curée. “Ce monsieur à la braguette toujours ouverte, est la source des problèmes du parti, imposé comme premier vice-président pour une histoire d’équilibre régional, a fini par gangréner le parti et le miner de l’intérieur, je ne citerais pas les cadre du parti qui sont partis à cause de lui, mais l’histoire finit toujours par rattraper les tricheurs. Il ne vaut rien cet énergumène, et le parti ne perdra rien à le mettre dehors”, y écrit très vulgairement un certain “Zahir”, sur le forum des discussions. Après avoir rejoint le RCD au lendemain de sa création, en février 1989, Djamel Fedjellah gravit vite les échelons pour enfin devenir premier vice-président du parti et occuper d’autres responsabilités sensibles après la suppression de ce poste. Au lendemain des dernières élections législatives, il est nommé chef du groupe parlementaire avant d’en être démis dans une occurrence qui signe un début de disgrâce auprès de Sadi. Pourquoi ? On n’en sait rien de consistant. Joint, hier au téléphone, Ferdjellah se refuse au moindre commentaire conformément à la tradition de boycottage de la Dépêche de Kabylie en vigueur au RCD. Il reste que Ferdjellah semble être derrière la contestation animée par les quatre cadres de Béjaïa, sans qu’on sache si cela est cause ou effet. Ceux-ci, qui viennent d’être traduits en justice par le parti, accusent bruyamment Saïd Sadi d’enrichissement sans cause et de déviation politique.
M. Bessa
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