Une fois n'est pas coutume, un haut responsable algérien a répondu, lundi 10 novembre, aux dernières déclarations du roi du Maroc. Cinq jours après le discours, jeudi 6 novembre, de Mohamed VI dans lequel il reprochait à l'Algérie son refus de rouvrir les frontières entre les deux pays, fermées en 1994, et accusait Alger de freiner le processus de construction de l'Union du Maghreb arabe (UMA), le ministre l'Intérieur Yazid Zerhouni, dans une déclaration à la presse, a estimé lundi à Alger que personne n'a le droit d'accuser l'Algérie de «tentatives de balkanisation » du Maghreb arabe.
«Personne ne peut accuser l'Algérie de manœuvres ou de tentatives de balkanisation du Maghreb arabe. L'histoire démontre que de telles accusations son infondées», a déclaré M. Zerhouni en marge de la cérémonie commémorative des inondations meurtrières du 10 novembre 2001 à Bab El-Oued. «Nous avons toujours rêvé de l'édification d'un grand Maghreb arabe et nous avons toujours lutté pour cet idéal", a-t-il ajouté. "La véritable question qui devrait être posée est quel Maghreb arabe veut-t-on édifier. S'agit-il d'édifier un Maghreb au service de ses peuples, ou s'agit-il alors d'autre chose aux objectifs obscurs ?, s'est interrogé le ministre le plus influent du gouvernement Ouyahia. .
TSA
«Personne ne peut accuser l'Algérie de manœuvres ou de tentatives de balkanisation du Maghreb arabe. L'histoire démontre que de telles accusations son infondées», a déclaré M. Zerhouni en marge de la cérémonie commémorative des inondations meurtrières du 10 novembre 2001 à Bab El-Oued. «Nous avons toujours rêvé de l'édification d'un grand Maghreb arabe et nous avons toujours lutté pour cet idéal", a-t-il ajouté. "La véritable question qui devrait être posée est quel Maghreb arabe veut-t-on édifier. S'agit-il d'édifier un Maghreb au service de ses peuples, ou s'agit-il alors d'autre chose aux objectifs obscurs ?, s'est interrogé le ministre le plus influent du gouvernement Ouyahia. .
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