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Vers la baisse de l’IRG en Algérie ?

mardi 20 mars 2007, par Rédaction

La révision à la baisse de l’Impôt sur le revenu global (IRG) en Algérie semble avoir obtenu le soutien directeur général des impôts (DGI), Abderrahmane Raouya.

Pour une réforme de l’IRG en Algérie

M. Raouya, tout en reconnaissant que l’Impôt sur le revenu global (IRG) n’a pas été révisé depuis longtemps, contrairement aux autres impôts liés à l’entreprise, estime qu’« une révision des barèmes de l’impôt sur le revenu est possible, car rien n’est figé. Cependant, cela dépendra de l’évolution des paramètres macroéconomiques de l’Etat ». Smaïl Maouchi, consultant en fiscalité, considère, pour sa part, que « le relèvement du SNMG à 12 000 DA en octobre 2006 devrait être accompagné d’une baisse des taux de l’IRG » en Algérie. Le but étant, selon ce fiscaliste, d’améliorer réellement le pouvoir d’achat des travailleurs. »

Dans son argumentaire, M. Maouchi juge que « le maintien d’un seul et même barème pour l’IRG après une augmentation du SNMG n’aurait pas d’impact significatif sur le pouvoir d’achat puisque le différentiel gagné suite à cette augmentation des salaires est quasiment absorbé par le maintien des mêmes taux de l’IRG ». Le DGI notera, sur ce point ainsi que sur tous ceux relatifs à la révision des positions fiscales, l’incompétence de la DGI. « Ces questions relèvent de la direction de la réglementation fiscale du ministère des Finances », a-t-il tenu à préciser. Néanmoins, un consensus s’est dégagé au terme des débats sur la nécessité de revoir le barème actuel de l’IRG en Algérie sans perdre de vue le préalable de s’assurer que toute baisse envisagée soit au bénéfice des travailleurs, c’est-à-dire redonner effectivement du pouvoir d’achat aux consommateurs.

Par ailleurs, les experts présents, fiscalistes en particulier, ont interpellé le premier responsable de l’administration fiscale sur un certain nombre d’« incohérences » dans le système fiscal algérien. Ils saisiront l’opportunité d’appeler le DGI à revoir certaines dispositions. C’est le cas de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) que Smaïl Maouchi souhaite voir supprimée. Pour ce conseiller en fiscalité, ladite taxe est considérée comme une charge supplémentaire « injustifiée » sur les entreprises. Reversée aux collectivités locales, la TAP, précise M. Raouya, génère annuellement environ 80 milliards de dinars. Ce qui est « insignifiant », ajoute un cadre de l’administration fiscale qui rappelle que la taxe sur l’activité professionnelle est à un taux nominal de 2%.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après El Watan