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The Island

lundi 15 août 2005, par Souad

« The Island » de Michael Bay avec Ewan McGregor et Scarlett Johansson, est un mélange d’action et de science-fiction typique du jeune réalisateur américain à qui l’on doit « Bad Boys » et « The Rock ».

Scarlett Johansson dans « The Island ».

Le film « The Island » de Michael Bay traite à son tour d’un monde qui aura survécu à une apocalypse. On est en 2019. Après une catastrophe planétaire (nucléaire ? chimique ? naturelle ?), des milliers de personnes vivent recluses dans une immense station souterraine, préservées du monde extérieur contaminé.

Il y a les dirigeants et le personnel de surveillance, habillés de noir, et le reste de la population, tout de blanc vêtu. Ces hommes et femmes en blanc, qui forment l’écrasante majorité de la colonie, sont jour et nuit surveillés, suivis, espionnés, évalués : bracelets électroniques, microcapteurs, caméras de surveillance, bilans médicaux instantanés -c’est pire que « Le Loft ».
Leur nourriture, leur santé, même leurs émotions sont contrôlées. Il s’agit que tout le monde soit en forme, que tout le monde soit de bonne humeur, et que tout le monde effectue sa tâche quotidienne régulièrement.

Dans cette fourmilière humaine, chacun a un nom bien précis : Lima-1-Alpha, Jones-3-Echo, Dahlgreen-3-Foxtrot... Certains sont là depuis des années, d’autres viennent d’arriver. Et pour tous, le rêve est de gagner à la Loterie organisée chaque jour : le vainqueur est alors transféré sur « l’Ile », « la dernière zone non pathogène » du monde extérieur, le dernier espoir de mener à nouveau une vie normale.

Dans la colonie depuis trois ans, Lincoln-6-Echo (Ewan McGregor) fait depuis quelque temps des cauchemars bizarres. Et, pour tout dire, commence à se poser des questions sur sa présence ici, sur l’Ile, sur la Loterie, et sur le sens de la vie en général.

Il s’est fait une copine, Jordan-2-Delta (Scarlett Johansson), qu’il rencontre régulièrement à la cantine ou dans les bars aux décors new-age dans lesquels les cocktails sont à base de jus de légumes. Mais en tout bien, tout honneur : les relations sexuelles sont interdites dans la colonie. Et, d’ailleurs, ça ne les démange même pas : comme les milliers d’autres, Lincoln et Jordan n’y pensent pas et, psychologiquement conditionnés, n’éprouvent aucun désir physique (entre nous, quel gâchis...).

Lincoln, devenu ami aussi avec McCord (Steve Buscemi), un membre de l’équipe de maintenance autorisé à aller dans les zones interdites de la colonie, fait sa petite enquête sur les éléments qui lui paraissent bizarres dans cette existence trop régulière, trop organisée, trop aseptisée. Et c’est au moment où il commence à découvrir de drôles de choses que Jordan gagne à la Loterie et s’apprête à quitter la colonie et à partir pour l’Ile...

Rappelant à la fois « Matrix », « Minority Report » et la série télévisée « Le Prisonnier », avec tous ces êtres humains en blanc enfermés dans un même endroit et tous les contrôles dont ils sont l’objet, « The Island » commence comme un film de science-fiction, vaguement philosophique.

Mais il vire très vite -et on ne va pas vous raconter la suite de l’histoire- au film d’action, avec des cascades impressionnantes et un suspense bien organisé. Le réalisateur, Michael Bay, est un spécialiste du genre puisqu’il a réalisé les gros succès commerciaux que furent les « Bad Boys », « Rock », « Armageddon » et « Pearl Harbor ».
Et sans vous dévoiler l’histoire -évitez même de voir la bande-annonce, qui en dit trop-, on peut vous livrer un secret de Polichinel : à un moment, Ewan McGregor et Scarlett Johansson finiront par s’embrasser (entre nous, il était temps...).

Synthèse de Souad
D’après AP