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Sonelgaz étendra son réseau au sud de l’Algérie

mardi 25 avril 2006, par Rédaction

L’électrification du sud de l’Algérie s’accélère avec l’interconnexion des réseaux électriques du Sud et du Nord du pays.

Sonelgaz prévoit d’augmenter la production de l’électricité en Algérie de 800 à 1 300 kilowatts d’ici 10 ans.

Nourredine Bouterfa, président-directeur général de la Sonelgaz, qui intervenait hier matin à la chaîne III de la radio, à l’occasion du séminaire international de deux jours sur les réformes du marché de l’énergie et les perspectives à l’horizon 2050, qui se tient à Alger depuis hier à l’initiative du Conseil algérien de l’énergie.

Dans un premier temps, l’électricité ira par lignes de 400 KV de Saïda à In Salah puis remontera, à partir de In Salah, vers Ghardaïa. Cette option n’exclut sans doute pas la poursuite du programme d’électrification des zones sahariennes éloignées par le recours à l’énergie solaire. L’ensoleillement annuel sur tout le territoire est parmi les plus élevés dans le monde. Il dépasse les 2000 heures, pouvant atteindre les 3 900 heures sur les Hauts Plateaux et le Sahara.

Sonelgaz a investi dans le créneau des énergies renouvelables qui présentent trois avantages : solution économique (alimenter en énergie les régions rurales isolées et le Grand Sud à l’aide de l’électricité d’origine solaire inépuisable produite au Sahara), solution écologique (permet le développement durable et un impact réduit sur l’environnement), solution sociale (contribue à l’équilibre régional et à la création d’emplois). Plusieurs villages près de Tamanrasset et Illizi ont l’électricité grâce aux plaques photovoltaïques placées par Sonelgaz.

A l’horizon 2020, certains spécialistes pensent même que l’Algérie pourra exporter vers l’Europe de l’énergie solaire qui serait véhiculée par les réseaux électriques interconnectés jusqu’à l’extrême-nord de l’Europe.
M. Bouterfa a abordé également l’épineux problème de l’augmentation des tarifs de l’électricité demandé par son groupe qui a, au préalable, évalué le taux des dépenses engagées dans l’investissement et la distribution sur le territoire national. Cette demande est à l’étude au niveau de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG).

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après la nouvelle république