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Sonatrach coopère avec l’ASAL

lundi 10 avril 2006, par Rédaction

Sonatrach et l’Agence Spatiale Algérienne (ASAL) ont signé une convention pour la coopération entre les équipes de recherches des deux institutions dans le domaine des applications des technologies spatiales.

La cérémonie s’est déroulée au siège de la compagnie en présence de son PDG, Mohamed Meziane, et du directeur général de l’Agence, Azzedine Oussedik. Cet accord permettra à Sonatrach de faire bénéficier les différentes activités de la compagnie des innombrables avantages des technologies spatiales. La télédétection sera d’un apport certain pour les projets de développement de Sonatrach, grâce notamment à l’amélioration de la qualité d’information. Comme l’a indiqué le PDG de Sonatrach, tous les domaines sont concernés par l’accès à cette technologie, en particulier la recherche et l’exploitation pétrolière (en Algérie et à l’étranger), la cartographie, la préservation de l’environnement, la formation des ingénieurs et techniciens de la compagnie et les données sismiques.

Le recours aux technologies spatiales ne concerne pas seulement le secteur des mines et des hydrocarbures. Le directeur général de l’Agence Spatiale Algérienne a parlé hier d’un programme national « ambitieux et scientifique correct » étalé sur 15 ans (2006-2020) qui sera présenté prochainement au Conseil du gouvernement, a précisé M. Oussedik. Ce programme concerne plusieurs secteurs et met « en complémentarité les objectifs économiques et environnementaux ». Des cadres de l’ASAL et de Sonatrach ont, à leur tour, montré les types d’application des techniques spatiales au secteur des hydrocarbures et, plus généralement, dans le domaine de l’énergie et des mines.

L’apport de ces technologies fera gagner beaucoup de temps et d’énergie dans les domaines de l’exploration du domaine minier national, « l’optimisation des chemins d’accès dans le cadre de la mise en place des forages d’exploration pétrolière », la création d’une base de données industrielles. L’apport de l’imagerie satellitaire permettra aussi l’élaboration du cadastre des bourbiers de forage non traités, la localisation des forages abandonnés, ainsi que « l’appui au choix du tracé du gazoduc et de la fibre optique Nigéria-Algérie et du tracé d’un canal d’eau douce Congo-Lac Tchad-Algérie ».

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran