Sharon Stone

Après des années d’attente, de rumeurs contradictoires et de valses de metteurs en scène (David Cronenberg) comme de comédiens (Pierce Brosnan, Robert Downey Jr), l’insaisissable Catherine Tramell est enfin de retour dans « Basic Instinct 2 » réalisé par le Britannique Michael Caton-Jones. « Pour savoir si elle utilise à nouveau son pic à glace, il faudra aller voir le film ! » affirme la star américaine.

Avant « Basic Instinct », Sharon Stone n’était qu’une de ces belles plantes interchangeables dont regorge le cinéma hollywoodien. De séries Z du style « Allan Quatermain et les mines du roi Salomon » à des superproductions où elle incarnait des seconds rôles comme « Total Recall », elle aurait pu se contenter d’une carrière charmante et anonyme. « L’ennui, c’est que j’ai toujours voulu être reconnue, avoue-t-elle. » Et c’est justement cette ambition affichée qui tape dans l’oeil de Paul Verhoeven, qui venait de la diriger dans « Total Recall ». À l’en croire, « elle dégageait la même force, la même confiance en soi et la même séduction que Catherine Tramell. »

Satellisée par le triomphe de « Basic Instinct », Sharon Stone joue un temps dans (« Sliver »), avant de s’orienter vers des personnages plus dramatiques. Elle frôle l’Oscar pour « Casino » de Martin Scorsese. Une attaque cérébrale a failli la mettre définitivement hors circuit en 2000, mais sa volonté de fer s’est montrée plus forte que la maladie. « J’ai toujours le même comportement, sauf que j’essaie de choisir de bons films, dit-elle. Avec le pouvoir dont je dispose à présent, j’ajoute une clause essentielle dans ma règle de conduite : je suis une femme, et tous les réalisateurs qui m’engagent doivent faire avec, que ça leur plaise ou non. »

Synthèse de Céline
D’après bluewin