Saw II, plus sanglant

Dans « Saw II », ce ne sont plus deux, mais bien huit victimes qui sont tenues en captivité par le psychopathe. Enfermés dans une vieille maison remplie de pièges mortels, ces huit personnes, qui possèdent toutes un point en commun, devront tenter de comprendre ce qui les relie et ce qui pourrait ultimement les sauver. Les policiers assisteront impuissants, par le biais d’un système de caméra vidéo, à cette funeste séquestration.

Dans ce morceau d’horreur, la célèbre phrase de Jean-Paul Sartre « l’enfer c’est les autres » prend tout son sens. Les prisonniers doivent non seulement se méfier des pièges que leur a tendus Jigsaw, mais également des personnes avec qui ils sont détenus. Le doute s’immisce tranquillement, les confrontations sont inévitables. Les protagonistes, qui ne sont pas enchaînés comme dans le film précédent, vivote en tout sens ce qui ajoute du dynamisme à l’ensemble. Pourtant, ce faisant, les scénaristes ont abandonné l’aspect plus psychologique du premier film et opté pour de l’action et du gore.

Pour leur part, les casse-têtes et pièges de Jigsaw sont encore plus pervers et effroyables que dans le premier opus. Les cœurs sensibles risquent de ne pas aimer ce que Saw II leur réserve, certaines séquences donnant véritablement froid dans le dos. La finale, absolument renversante, en laissera plus d’un pantois.

Finalement, Saw II s’avère un digne successeur du succès surprise de 2004 et ne manquera pas de trouver son public.

Synthèse de Souad
D’après lecinema.ca