Robin Cook n’est plus

M. Robin Cook a subi un malaise cardiaque en approchant du sommet du mont Ben Stack, dans la région d’Inverness, où il se trouvait avec sa deuxième femme. Il a été évacué par hélicoptère vers l’hôpital Raigmore d’Inverness, où il est décédé quelques heures plus tard.

Robin Cook, député écossais, avait été nommé secrétaire au Foreign Office dans le premier gouvernement travailliste de Tony Blair, en 1997, après 18 ans de règne conservateur. Son passage à la tête de la diplomatie britannique a été marquée par les interventions au Kosovo et au Sierra Leone.

Il est devenu ministre chargé des relations avec le Parlement du second gouvernement Blair en 2001, mais a démissionné du cabinet en mars 2003 pour protester contre la guerre en Irak. « Je ne peux accepter la responsabilité collective d’engager maintenant le Royaume-Uni en Irak sans mandat international ni soutien sur le plan national », avait-il alors déclaré sous les acclamations des députés de la Chambre des communes.

Sur le plan privé, Robin Cook fut au centre d’un scandale en raison d’une liaison adultère de longue date avec sa secrétaire, Gaynor Regan. Averti par Downing Street qu’un tabloïd s’apprêtait à révéler l’affaire, il avait pris les devants en annonçant à son épouse Margaret qu’il la quittait séance tenante, après 28 ans de mariage. Margaret écrivit plus tard un livre dans lequel elle accusait son ex-époux d’être dépressif et alcoolique.

Il s’était remarié avec Gaynor Regan, à ses côtés lors de sa dernière randonnée. Il était père de deux garçons issus de son premier mariage.

Divers observateurs pronostiquaient un retour de Robin Cook au gouvernement si son allié Gordon Brown, actuel ministre des Finances, devait succéder à Tony Blair.

Les hommages qui lui sont rendus soulignent tous son intelligence aiguë. Son successeur au Foreign Office, Jack Straw, s’est dit « accablé » par l’annonce de sa mort. Selon lui, Robin Cook était le meilleur parlementaire de sa génération et un excellent ministre des Affaires étrangères.

Synthèse de Céline,
D’après Radio Canada et Wikipedia