Accueil > SPORTS > Rabah Saâdane reste entraîneur de l’équipe d’Algérie

Rabah Saâdane reste entraîneur de l’équipe d’Algérie

mercredi 21 juillet 2010, par Rédaction

L’entraîneur de l’équipe d’Algérie de football Rabah Saâdane a accepté de continuer à entraîner les Fennecs jusqu’en 2012.

Rabah Saâdane reste entraîneur de l’équipe d’Algérie.

Rabah Saâdane est finalement reconduit à la tête de l’équipe d’Algérie de football, et pour deux années encore. Une surprise ? Pas vraiment pour qui connaît le fonctionnement mais surtout le mode de désignation des responsables, à quelque niveau que ce soit. Il ne s’agit pas ici de jeter la pierre sur un homme dont le nom, qu’on le veuille ou pas, est associé aux maigres performances de notre équipe de foot. Il ne s’agit pas non plus d’une chasse à l’homme, comme veulent bien la présenter certains milieux qui sont allés jusqu’à remettre en cause le patriotisme des adversaires de « la solution (facile) Saâdane ». L’équipe nationale appartient à tous les Algériens. Il est à ce titre logique qu’elle suscite ferveur et mécontentement quand son football ne tourne pas rond. Et l’expédition – ç’en était vraiment une – sud-africaine aura laissé bien des regrets chez des millions de supporters des Verts de l’équipe d’Algérie. Il y a, certes, des responsables qui sont payés pour rendre les Verts plus mûrs et les Algériens plus fiers.

Mais avons-nous le droit d’assister, impuissants, à une succession de déroutes que nos responsables s’échinent, à fortes doses patriotardes, de nous présenter comme d’authentiques exploits ? La reconduction de Rabah Saâdane « vendue » avec l’étiquette « stabilité » est difficile à digérer pour une jeune et talentueuses équipe d’Algérie. Question à un dinar : peut-on s’attendre à un bel avenir pour les Verts avec un sélectionneur du passé qui fait du bétonnage défensif une constante tactique ? Comment aller de l’avant quand on veut surtout assurer ses arrières ? Il est une donnée que Rabah Saâdane ne pourra pas changer. Et la majorité des techniciens algériens le disent. L’homme est lourdement et définitivement imprégné de la culture du Catenaccio qui se présente sur le terrain non pour gagner mais pour ne pas perdre. Ce n’est malheureusement pas de la rhétorique, mais un constat fait y compris par ses propres joueurs (Matmour, Djebbour, Boudebouz…).

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après El Watan