Qui contrôlera le Crédit populaire d’Algérie ?

Des délégations des six banques étrangères (BNP Paribas, Citibank, Crédit Agricole, Natexis, Santander, Société Générale) pré-qualifiées à l’issue de l’appel à manifestation d’intérêt lancé en octobre dernier, sont attendues début janvier à Alger. Les discussions porteront sur le projet industriel et l’offre financière. L’acquéreur et l’Etat seront liés par un pacte d’actionnariat qui définira tout ce qui est lié à l’avenir du Crédit Populaire d’Algérie.

« Le développement de la banque, la formation et le maintien du personnel, l’ouverture du capital à d’autres investisseurs, le développement des entreprises stratégiques contenues dans le portefeuille du Crédit Populaire d’Algérie. « Tous les points seront négociés et le gouvernement choisira le meilleur projet industriel en prenant en compte l’offre financière », affirme une source proche du dossier. La course pour l’acquisition de 51% du capital du CPA est ouverte, selon plusieurs sources bancaires.

« Dans cette opération, il n’y a pas de favoris. Les banques présentes sur le marché algérien, comme BNP Paribas, Société Générale, Natexis et Citibank ne sont pas forcément en position de force du fait qu’elles soient présentes sur le marché algérien. La présence sur le marché n’est pas forcément un atout », affirme notre source. La concurrence s’annonce rude entre les six prétendants à la reprise du Crédit Populaire d’Algérie.

L’ouverture du capital du CPA devrait s’achever, au plus tard, en mars prochain, selon le ministre des Finances Mourad Medelci. Elle devrait contribuer au développement de cette banque et la modernisation du marché bancaire algérien. La réforme bancaire en cours devrait également s’accélérer avec l’arrivée d’un grand groupe bancaire étranger. La concurrence va s’installer entre les principales banques de la place financière.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran