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Purge à l’Institut Pasteur d’Algérie

mardi 16 février 2010, par Rédaction

Plusieurs cadres de l’Institut Pasteur d’Algérie auraient été limogés en violation de la loi sur le travail.

Purge à l’Institut Pasteur d’Algérie.

Rien ne va plus à l’Institut Pasteur d’Algérie. C’est le flou total dans la gestion de cet établissement de référence et les limogeages en série attestent de cette situation de malaise. Ils sont six cadres à en faire les frais, certains sont marginalisés et d’autres tout simplement licenciés. « Ces cadres ne sont pourtant pas des moindres eu égard à leur expérience et leur dévouement », selon l’avis d’une source bien informée. Les cadres mis au placard sont l’assistant de la direction générale, M. Mahfoud Badrouni, le responsable du bureau des marchés et son assistante, la responsable du laboratoire de contrôle, Mme Toualbi, le responsable chargé de la gestion des réactifs, M. Hocine Mehemeri, et enfin l’ex-directeur adjoint, M. Khan Abdesselam. Selon notre source, tout a commencé lorsque le ministère de la Santé avait décidé de mettre fin aux fonctions de l’ex-directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, le professeur Mohamed Chérif Abbadi, le 9 décembre 2009, neuf mois seulement après sa nomination à ce poste.

Le départ « inattendu » de M. Abbadi, rappelons-le, a été vivement contesté par la grande majorité des travailleurs de l’Institut Pasteur d’Algérie. Ce qui aurait poussé, selon la même source, son successeur intérimaire, en l’occurrence le DG adjoint M. M. Hocine Belamri, à prendre aussitôt les mesures nécessaires pour écarter certains cadres proches de M. Abbadi. M. Belamri, révèle notre source, aurait immédiatement mis fin aux fonctions de M. Hocine Mehemeri, chargé de la gestion des réactifs. Ce dernier a été, toutefois, réhabilité par le nouveau directeur général, le professeur Mohamed Tazir, qui a été officiellement installé, le 2 janvier, par le ministère de tutelle. Cependant, M. Tazir, indique notre source, a continué dans la même logique que celle de M. Belamri, avec la mise à l’écart, d’une manière directe ou indirecte, du reste des cadres susnommés. M. Tazir serait, selon la même source, « otage d’un clan du ministère de la Santé qui exerce une pression sur lui en vue de liquider tous les cadres qui constitueraient une menace pour les intérêts de ce clan qui travaille avec les importateurs privés ». Le comble dans tout cela, explique encore notre source, c’est que le limogeage de ces cadres a été fait, dans certains cas, en violation de la loi sur le travail et les statuts et règlement intérieur de l’Institut Pasteur d’Algérie.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant