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Promotion de l’investissement en Algérie

mercredi 6 septembre 2006, par Ahlem

La nouvelle stratégie industrielle de l’Algérie devrait faire la place belle à la promotion de l’investissement avec des avantages conséquents pour les investisseurs, selon le ministre des Participations et de la Promotion de l’investissement, Abdelhamid Temmar.

Promotion de l’investissement en Algérie.

Le ministre a refusé de fournir plus de précisions sur ce sujet en donnant rendez-vous aux journalistes dans 15 jours pour faire le point sur les activités de son département. Interrogé sur le processus de privatisation, il a déclaré que “nous avançons doucement suivant la cadence du Conseil des participations de l’État, soit à un rythme de 20 entreprises privatisées par mois”, en soulignant : “On est encore loin de 300 entreprises privatisées d’ici fin 2006.” Le ministre a annoncé, lors d’une émission à la radio nationale diffusée en août dernier, la privatisation de 300 entreprises en Algérie d’ici la fin de l’année.

Il est revenu, par ailleurs, sur le nouveau code de l’investissement promulgué en juillet dernier. Ce code a facilité davantage, explique-t-il, les procédures administratives aux investisseurs puisqu’ils peuvent recevoir une réponse de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) en 48 heures. Il a relevé que “l’investisseur peut recevoir des avantages jusqu’à 3 ans après la réalisation de son investissement”. Pour M.Temmar, “le secteur de la pêche représente un avantage absolu et constitue une priorité dans le programme de développement économique national”. Et pour cause, l’Algérie dispose de 1 200 km de côte et de ressources halieutiques importantes, dira-t-il.

Il a soutenu qu’“on est passé de la pêche vers une industrie de la pêche”. La Banque de l’agriculture et du développement rural (Badr) a toujours accompagné, selon son P-DG M. Boualem Djebbar, les investisseurs dans ce secteur car l’ensemble de ces activités entrent dans la nouvelle orientation stratégique adoptée par la banque. Elle a traité déjà 1 020 dossiers d’investissement, dont 70%, soit plus de 800, ont reçu un avis favorable, précise-t-il. Le montant des projets financés s’élève, ajoute M. Djebbar, à 27 milliards de DA. Le premier responsable de la Badr a révélé qu’“une nouvelle convention est signée avec le ministère de la Pêche portant sur la révision à la hausse du montage financier destiné à l’accompagnement des projets d’investissement de ce secteur”. Ce nouveau montage prévoit un apport personnel de l’investisseur à hauteur de 30%, une contribution de l’État de 30% et un financement à hauteur de 40% de la Badr.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après Liberté