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Près de 4000 morts sur les routes Algérie

mardi 24 avril 2007, par Ahlem

L’hécatombe continue sur les routes d’Algérie où selon la sécurité routière près de 4000 algériens ont perdu la vie dans des accidents de la route.

Les routes d’Algérie continuent de faire des victimes

Un constat amer en progression chaque année qui a enregistré 3 379 morts pour 24 193 accidents de la route en Algérie, qui ont engendré 41 091 blessés dont 3 000 sont restés handicapés. L’excès de vitesse, cause récurrente, n’est pas mieux maîtrisé tout autant que les autres facteurs, et ce, malgré toutes les mesures répressives menées par les éléments de la gendarmerie et la police, loin de toute action de sensibilisation. Radars, mobilisation humaine, véhicules de surveillance et autres moyens de contrôle ne semblent pas suffisamment efficaces au vu des bilans morbides toujours avancés par diverses sources. Les campagnes de prévention routière, à l’image de celle menée conjointement entre le ministère des Transports et l’entreprise pétrolière BP, sont certes à saluer mais resteront obsolètes si elles ne sont pas relayées par d’autres actions similaires.

Le parc national automobile en Algérie compte aujourd’hui pas moins de 4 650 000 véhicules, ce qui ne facilite pas pour autant la maîtrise de ce phénomène qui s’amplifie, notamment hors des grandes agglomérations comme souligné par les services compétents. C’est dire que la concentration de la surveillance dans les grandes villes n’est pas la solution idoine qui réside dans l’élimination des causes, aussi bien endogènes qu’exogènes. La Gendarmerie nationale, pour sa part, continue à proposer d’instaurer le permis à points et soutient que la décongestion des grandes agglomérations s’avère une nécessité absolue, mais pas seulement. Elle juge tout aussi nécessaire de réviser les textes législatifs et réglementaires régissant le domaine de la police de la circulation routière.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après Liberté