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Plus de 81 000 micro-entreprises créées en Algérie en dix ans

vendredi 6 juillet 2007, par Rédaction

Le nombre de miroc-entreprises créées en Algérie aurait atteint 81 125 depuis le lancement en 1997 du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).

La création de micro-entreprises en Algérie en hausse

Un bureau d’études est actuellement à pied d’œuvre au niveau de l’ANSEJ pour établir avec précision ces chiffres et faire ressortir l’impact de ce dispositif sur le développement de l’Algérie. Ces informations sont données par Mme Fatma Charef Sedaoui, nommée récemment directrice générale de l’ANSEJ, dans un entretien accordé à la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale dont elle était l’invitée. Elle a annoncé un mouvement de déconcentration de la décision d’éligibilité qui passera ainsi de la structure centrale vers les agences locales, ce qui permettra, ajoute-t-elle, un travail de proximité. Ce mouvement, dit-elle, sera effectif en septembre. L’ANSEJ sera plus proche des jeunes pour les soutenir dans leurs projets de création de micro-entreprises en Algérie. Au niveau local, des commissions de wilaya interviendront pour étudier les cas de gel d’activités et rectifier selon les données locales.

Elle révèle qu’une action de préparation et de formation de cadres de l’ANSEJ se déroule pour accompagner les jeunes dans la création d’entreprises et aller vers la qualité. Au départ, souligne-t-elle, il fallait parer au plus urgent qui était de combattre le chômage, maintenant que le taux de chômage a baissé, il faut aller vers la qualité et vers des activités plus pérennes qui aient un impact sur le développement local. A propos des réticences bancaires à octroyer des crédits aux jeunes qui veulent créer leurs entreprises en Algérie, elle en rappelle les principales raisons : d’abord, justement, l’absence d’accompagnement, des projets insuffisamment étudiés et les indemnisations. D’après les premiers chiffres en sa possession, la DG de l’ANSEJ fait savoir que plus de 50 % d’indemnisations ont été effectuées, ce qui est, selon elle, non négligeable. C’est un fonds de garantie des crédits qui est chargé de ces indemnisations qui interviennent quand la banque ne peut pas récupérer ses fonds ou que la micro-entreprise est en difficulté ou a disparu.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après la nouvelle république