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Perspectives de l’électronucléaire en Algérie
dimanche 1er avril 2007, par
Les recherches pour le développement de l’électronucléaire en Algérie visent à répondre à l’accroissement de la demande en énergie électrique dans notre pays.
L’énergie nucléaire utilisant un combustible abondant en Algérie non seulement répond à ces critères mais aussi et surtout apparaît maintenant comme la seule source d’énergie qui satisfait à l’exigence de durabilité pour le développement en n’hypothéquant pas les ressources de développement économique des générations futures.
Plusieurs paramètres concourent à engager le plus tôt possible la mise à jour des études d’opportunité et de faisabilité de l’introduction à moyen terme d’une première centrale nucléaire en Algérie, destinée à combiner le dessalement de l’eau de mer à la production de l’électricité. Il s’agit de :
– La disponibilité des installations nucléaires de base et des compétences humaines spécialisées, destinées à accompagner l’introduction sûre de cette technologie dans le pays ;
– La disponibilité de réserves conséquentes d’uranium dans les mines du Hoggar (Sahara, sud de l’Algérie) et les perspectives de leur accroissement ainsi que la nécessité de leur valorisation à moyen et long terme
– L’existence du cadre réglementaire national et la totale adhésion aux accords, conventions et traités internationaux, destinés à l’utilisation sûre de l’énergie nucléaire pour le développement économique de l’Algérie.
– L’état de besoin, observé actuellement et en perspective, en matière d’énergie électrique et de ressources en eau et l’important programme de dessalement engagé dès 2003 par notre Gouvernement ;
– La compétitivité économique du dessalement nucléaire, démontrée par les récentes études menées au plan international, sous l’égide de l’AIEA ;
– Les conclusions des études spécifiques relatives aux potentialités de l’utilisation du dessalement nucléaire comme source à faible coût d’eau potable, en particulier à la région Afrique du nord, et plus particulièrement à l’Algérie ;
– L’intérêt présenté sur le plan environnemental par la filière nucléaire, notamment en matière de non production de gaz à effet de serre.
Des études de sites ont déjà été menées dans le passé et une sélection a été opérée. La région d’Oran (Nord Ouest) a été présélectionnée comme site potentiel. L’ouverture du marché algérien de l’électricité ainsi que le programme engagé par le secteur des ressources en eau offre à moyen terme d’intéressantes opportunités d’investissement dans le domaine.
Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après La Comena