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Maroc : La croissance stagne
jeudi 14 juillet 2005, par
La croissance au Maroc sera moins forte que prévue. En effet, le chiffre de 3% de croissance économique prévu en début d’année sera difficile à atteindre. Le gouvernement table désormais sur 1,8%.
Le ministre marocain de la Communication, Nabil Benabdellah, confirme les prévisions des analystes économiques sur la croissance au Maroc, désormais ramenée à 1,8%, loin des 3% prévue au début de l’année.
Devant les participants au Conseil sur "les prévisions préliminaires du projet de loi de finances 2006", le ministre des Finances a indiqué que malgré la conjoncture internationale plutôt défavorable, avec l’explosion du prix du baril de pétrole mais aussi au niveau nationale, avec la chute de la production agricole, et le surcoût de l’opération des départs volontaires, « résultats positifs enregistrés au premier semestre de l’année en cours sont de nature à renforcer les équilibres fondamentaux ».
Au sujet des prévisions macro-économiques pour la loi de finances 2006, le rapporteur a estimé qu’elles devraient marquer un taux de croissance de 5,4 % du Produit intérieur brut (PIB), et le maintien du déficit à 2 %. Il a tablé sur un prix moyen du baril de pétrole à 50 dollars, alors qu’il est de plus de 60 dollars actuellement.
Selon le ministre, l’Initiative nationale pour le développement humain devrait « renforcer la capacité de surmonter les obstacles et palier les contraintes qui se dressent devant l’amélioration des conditions sociales des populations. »
Synthèse de Mourad, pour algerie-dz.com