Maroc - Côte d’Ivoire ce samedi

Les deux sélections partent à chances égales, car les conditions d’avant-match ne sont favorables ni au Maroc ni à la Côte d’Ivoire. En effet, chez les Marocains, on part vers l’inconnu après la nomination d’un nouvel entraîneur, M’hamed Fakhir en l’occurrence. La question qui se pose est de savoir si le nouveau coach est capable d’assurer en si peu de temps l’homogénéité et l’équilibre moral chez les footballeurs de l’équipe du Maroc.

Pour mettre tous les atouts de son côté, Fakhir a misé sur l’expérience afin de combler le déficit en matière de préparation due à sa nomination tardive, à trois semaines du coup d’envoi. Il a fait appel à des joueurs aguerris évoluant à l’étranger et qui avaient disputé la CAN-2004. Pour la Côte d’Ivoire, le sélectionneur français, Henri Michel, sait qu’il se trouve sur un siège éjectable, risquant d’être limogé en cas de mauvais résultat lors de cette compétition.

Cela signifie que les Ivoiriens accordent une importance capitale à cette CAN, pour confirmer d’abord leur qualification au Mondial allemand et, pourquoi pas, remporter leur deuxième trophée après celui de 1992. Car, à Abidjan, on estime que la Côte d’Ivoire, un véritable vivier de jeunes talents qui brillent dans les meilleurs clubs d’Europe, possède les moyens pour dominer le football continental.

Synthèse de Billal
D’après le Quotidien d’Oran