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Marchés de gros en Algérie : la nécessaire réforme

lundi 11 septembre 2006, par Souad

L’anarchie qui caractérise les marchés de gros en Algérie doit cesser et pour atteindre cet objectif, les animateurs de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) en appellent au gouvernement pour prendre les mesures qui s’imposent.

Marchés de gros en Algérie : la nécessaire réforme

C’est ce qui ressort du point de presse animé hier au siège de l’union par M. Mustapha Achour, président de la commission des commerçants des fruits et légumes au sein de l’UGCAA. A cet effet, le conférencier a plaidé pour « une meilleure organisation et gestion des structures des fruits et légumes en charge d’alimenter les commerçants spécialisés dans la vente au détail » en Algérie. Ainsi, il a parlé de commerçants activant illicitement et d’anarchie qui « font que les marchés de gros imposent leur diktat au consommateur ».

Selon le conférencier, des « personnes qui n’ont rien à voir avec la profession alimentent régulièrement le marché informel » en Algérie. Plus explicite, il a indiqué que « certains soutiennent le marché informel car ce qui les intéresse, c’est de gagner uniquement de l’argent au détriment des règles commerciales ». Continuant sur sa lancée, il a affirmé que « ces gens ne payent pas d’impôts et travaillent sans registre du commerce ». De même, il a soutenu que « la réglementation n’est pas respectée au niveau des marchés de gros ». Il a laissé entendre que s’il y a hausse des prix des fruits et légumes, cela est dû au fait que la prolifération des marchés informels a pris beaucoup d’ampleur.

Et de lancer un appel aux autorités publiques pour mettre un terme à ce « phénomène de généralisation des vendeurs ambulants dans les rues, ce qui entraîne une anarchie totale dans le circuit commercial à travers l’ensemble des villes du pays ». Une telle situation portera, selon les responsables de l’UGCAA, un préjudice important pour le Trésor public. Pour étayer leurs propos, ils ont estimé que « les commerçants activant dans le marché informel contribuent à hauteur de 50% dans l’évasion fiscale en Algérie ». Cette sortie médiatique des responsables de l’UGCAA intervient à quinze jours du mois de Ramadhan.

Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran