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Les vols de voitures en Algérie inquiètent les assurances

mardi 29 avril 2008, par Samir

Les compagnies d’assurances algériennes se disent pénalisées par la hausse des vols de voitures en Algérie et particulièrement en Kabylie.

Les assurances et les vols de voitures en Algérie.

Selon M. Amara Latrous, P-DG de la SAA et président de l’Union des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), « le plus grand nombre de véhicules volés a été enregistré en Kabylie, le montant des sinistres vol a-t-il précisé s’élève à 100 millions de DA ». Le conférencier animait hier à Alger, conjointement avec M. Abdelmadjd Messaoudi, secrétaire permanent du Conseil national des Assurances (CNA), une conférence de presse afin de présenter outre la traditionnelle note de conjoncture, les nouveautés intervenues dans le secteur des assurances en Algérie. Latrous a annoncé être porteur d’une « bonne nouvelle » en déclarant que « la Direction générale des Impôts vient de publier une circulaire explicite traitant du dispositif réglementaire portant sur l’exonération partielle de l’IRG des souscriptions d’assurances de personnes ». Le président de l’UAR devait en outre faire état d’« un accord qui vient d’être conclu entre l’ensemble des compagnies à l’effet de procéder à la régularisation avant l’été de tous les dossiers sinistres, objets de litige qui les a opposées les unes aux autres ».

« Afin de drainer des primes d’assurance, a-t-il ajouté, des compagnies sont en train de signer des conventions avec les banques, en attendant que d’autres fassent de même ». Latrous estime que le marché des assurances en Algérie devient de plus en plus attrayant et que le mouvement de croissance est appelé à s’amplifier avec l’implication des compagnies d’envergure internationale. Il confirmera ainsi par ailleurs la tenue entre le 26 et le 28 mai à Club des Pins à Alger de la 35e Conférence de l’Organisation africaine des assurances (OAA), laquelle aura pour thème « les risques environnementaux : l’apport de la prévention et de l’assurance en Algérie ». Les risques induits par les changements climatiques et les bouleversements qui en découlent étant énormes, contraignent les assurances à s’en préoccuper, explique le conférencier. Revenant sur le différend algéro-français, Latrous a précisé que celui-ci « ne sera définitivement réglé que lorsque l’accord portant sur le transfert des fonds d’une compagnie à une autre est rendu public par voie de presse de manière à permettre aux victimes des accidents de pouvoir faire opposition le cas échéant ».

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie