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Les producteurs de boissons en Algérie veulent moins de taxes

vendredi 20 juillet 2007, par Rédaction

Les professionnels du secteur des boissons en Algérie ont exprimés leur souhait de voir l’Etat réduire les taxes dont certaines sont jugées illégales.

Le secteur des boissons en Algérie veut moins de taxes

En effet, l’ensemble des taxes appliquées en Algérie pour les producteurs de boissons sont de l’ordre de « 19,89% alors que la moyenne enregistrée au niveau du Bassin méditerranéen ne dépasse pas 1,21% », estiment les membres de l’APAB. L’une de ces taxes représente 5% du chiffre d’affaires, ce qui a coûté, pour les cinq dernières années, pas moins de 880 milliards de centimes au producteur d’eau minérale et gazeuse « Ifri ». Les adhérents de l’Association des producteurs algériens de boissons n’ont pas hésité à rappeler, dans le même ordre d’idées, que « l’administration algérienne pratique des taxes sur les taxes existantes, ce qui est hors la loi ! », a déclaré le président de l’APAB, M. Ali Hamani. Pis, l’association a révélé le manque de coordination entre les différentes administrations, notamment ministérielles, « certaines parmi elles n’étant pas informées de l’annulation de quelques textes réglementaires ».

Cette situation n’a pas laissé les opérateurs économiques indifférents, puisqu’ils ont décidé, lors d’une réunion tenue en 2005, d’« élaborer un document de synthèse destiné aux pouvoirs publics algériens et à tous les producteurs concernés, à l’effet d’attirer l’attention des uns et des autres sur la complexité et la lourdeur des taxations sur l’eau embouteillée en Algérie ». Ce document, élaboré par des experts internationaux de Nestle Waters, sera soumis prochainement, sur proposition de M. Slim Athmani, premier responsable du groupe NCA, à la commission chargée de la fiscalité au niveau de l’Assemblée populaire nationale (APN), afin de permettre aux membres de la commission de prendre en compte les propositions de ladite étude dans l’élaboration de la prochaine loi de finances. Dans ce mémorandum on relève la superposition de plusieurs taxes sur la base d’une même assiette, l’atteinte aux règles de concurrence, à travers une application sélective des textes selon la situation géographique du producteur, et la nécessité d’harmoniser le régime fiscal par l’instauration d’une taxe unifiée.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune