Les prix du gaz naturel en Algérie resteront subventionnés

« Nous ne pouvons pas reculer sur ce point », a clairement affirmé le ministre devant un parterre d’opérateurs économiques américains et algériens sur la politique des prix du gaz appliquée par l’Algérie sur le marché local et extérieur. Ainsi, le ministre a répondu encore une fois à la demande non écrite faite par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2004 au sujet de l’alignement des prix du gaz.

Celle-ci a demandé à l’Algérie d’une manière indirecte d’arrêter sa subvention pour le marché domestique, en l’appelant à aligner les prix du gaz destiné au marché local sur celui destiné à l’exportation. Pour le marché local, l’Algérie applique le même prix du gaz pour les opérateurs économiques nationaux et étrangers. En effet, le ministre a rappelé que l’Algérie dépend à hauteur de 60% des importations destinées à la consommation et, pour rattraper ce retard, elle a décidé de mettre en place une nouvelle stratégie industrielle pour permettre le redémarrage de l’industrie.

Une initiative qui, apparemment, n’a pas été accueillie à bras ouverts par le Fonds monétaire international (FMI), selon M. Temmar. « Le FMI n’a pas apprécié cette stratégie [ ] en fait, le FMI estime qu’il fallait revoir le système financier, procéder à la mise à niveau des entreprises, etc. C’est une méthode théorique », lança-t-il. En s’adressant aux opérateurs économiques américains, auxquels il a présenté les opportunités d’affaires en Algérie, le ministre leur a assuré que « la destination Algérie vous permettra de gagner beaucoup d’argent », tout en les invitant à « reconstruire l’Algérie avec nous à travers la formation de nos cadres ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune