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Les normes d’hygiène dans le commerce en Algérie

lundi 8 février 2010, par Samir

La prolifération du commerce sans normes d’hygiène en Algérie met la vie des consommateurs en danger.

Les normes d’hygiène dans le commerce en Algérie.

La prolifération du commerce sans normes d’hygiène, de sécurité alimentaire et des règles urbanistiques et commerciales prend de l’ampleur en Algérie. Les conséquences sont dramatiques avec les intoxications alimentaires récurrentes qui conduisent les consommateurs à des hospitalisations. Et la liste reste ouverte pour les multiples entorses aux règles élémentaires de la commercialisation des produits frais. Les dernières statistiques révélées par le ministre du Commerce sur le nombre des intoxications alimentaires en Algérie dues à l’absence des normes d’hygiène oscillent entre 3 000 et 5 000 cas. Ce fait n’est pas nouveau pour l’activité commerciale, qui bénéficie, certes, de mesures de facilitation mais qui, en revanche, est sujette « à une prolifération de commerçants qui activent sans respect des lois et des procédures sur les normes d’hygiène », indique un responsable du ministère du Commerce. Le directeur de la prévention au ministère de la Santé a dénoncé dernièrement « la complicité de certains services qui accordent des registres du commerce et des certificats de conformité à des commerçants qui ne respectent pas les règles d’hygiène ».

Les commerçants, qui opèrent dans le secteur de la transformation des viandes en Algérie, représentent 3,3 % de l’ensemble des activités commerciales de l’agroalimentaire avec, cependant, « des entorses constatées sur la conservation, l’absence de règles sur le froid et la dénomination originale des produits », relève l’un des rapports de la répression des fraudes et du contrôle de qualité, publié en juin dernier. Le plus grand danger vient des produits périssables pour lesquels il y a très peu de contrôle quant à la provenance et aux indices de marque et d’hygiène. Selon le constat fait par le service de répression des fraudes du ministère du Commerce, « le non-respect des normes d’hygiène et l’excès d’additifs alimentaires dans les produits carnés ont pour conséquences les tumeurs de thyroïde et les troubles neurologiques ». Le ministre du Commerce aurait décidé de sévir pour mettre les bouchées doubles sur le contrôle et la prévention en Algérie. D’ailleurs, une source révèle que « la loi sur la protection des consommateurs est fin prête ». Mais l’action prioritaire est celle qui concerne l’extension de laboratoires de contrôle, au nombre de 20, qui seront créés au niveau national.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant