Accueil > MULTIMEDIA > Les jeux vidéos en Algérie

Les jeux vidéos en Algérie

dimanche 23 décembre 2007, par Rédaction

Les jeux vidéos sont très appréciés en Algérie notamment par les jeunes Algériens qui apprécient leur fort potentiel diverissant.

Les jeux vidéos se répandent en Algérie.

C’est impossible d’y échapper. Pour les anniversaires ou encore pour les fêtes, il faudra bien se résoudre à offrir l’objet de toutes les convoitises : le jeu vidéo, PC, Mac, Nintendo, Sega, Playstation, X box, Game Boy. Difficile de s’y retrouver dans toute cette panoplie d’écrans lorsqu’on n’a pas été bercé par le langage mystérieux des technologies numériques. Quand on parle d’écran, on pense automatiquement à la télévision. Mais les enfants d’aujourd’hui ont cinq écrans : télé, cinéma, ordinateur, téléphone mobile et console de jeux vidéo. Les enfants naissent dans une société multi-écrans et le temps qu’ils passent devant est estimé à une moyenne de six heures par jour. Face à cette technologie qui accapare notre vie quotidienne, c’est le moment de s’interroger sur les dangers réels et les fantasmes de ces technologies ? La violence des jeux vidéo truffés de monstres sanguinaires, de massacres de piétons, peut-elle influencer les jeunes en Algérie ?

Peut-on devenir accro aux jeux ? Autant de questions que les Algériens ne se posent pas encore, ils se contentent d’obéir au moindre “chichi” de leurs enfants et de consommer ces produis de manière passive. Depuis sa création, la télé a toujours été critiquée, mais c’est face aux écrans les plus récents, Internet, mobile et jeux vidéo, que les parents se sentent le moins à l’aise face à des enfants maîtrisant sans peine les doubles-clics et les manettes. Les parents pour leur part ont une attitude plutôt “ambiguë” ; d’une part, ils pensent que ces écrans sont un signe de “modernité qui leur donne la capacité future de s’adapter au monde contemporain”. De l’autre, ils estiment que ces derniers comportent de nombreux risques, tels qu’exposer l’enfant à une violence excessive qui devient banale à la longue. Autant que la violence, ils redoutent, également, le caractère chronophage des jeux vidéo. Poussé à l’extrême, cela donne les “no-life”, adolescents ou jeunes adultes qui passent la majorité de leur temps face à l’écran avec une durée indéterminée.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté