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Les investissements japonais en Algérie restent faibles

mardi 6 février 2007, par Souad

Les groupes japonais ont très peu investi en Algérie contrairement à d’autres pays africains ou ceux du Golfe, selon l’ambassadeur du Japon à Alger.

Les marchés africains et maghrébins ne représentent pour le Japon qu’une infime partie des marchés mondiaux de grande envergure, a indiqué l’ambassadeur du Japon en Algérie, M. Kunio Shimizu, dans un entretien accordé à Partners économie. Cela explique, selon lui, la faiblesse des investissements directs dans les pays de la région. Il a affirmé, en revanche, que le Japon est le premier investisseur en Chine et dans la plupart des pays asiatiques. « Il a été le premier investisseur en Arabie saoudite en 2006.

Il investit également en Egypte et en Turquie en raison de l’importance des marchés de ces pays et des possibilités d’exportation vers les marchés européens », a-t-il expliqué. M. Shimizu a admis que son pays investit plus dans d’autres pays africains ou ceux du Golf qu’en Algérie, expliquant que ces pays adoptent une politique de promotion pour attirer les investisseurs étrangers. Il a ajouté qu’au Maroc, il y a quelques IDE japonais, notamment en matière de pièces de rechange automobile. Un investissement semblable pourrait se faire en Algérie car, selon lui, la main d’œuvre est aussi bon marché qu’au Maroc et que l’Algérie est l’un des marchés les plus importants ouverts sur l’Afrique et l’Europe.

« L’Algérie doit adopter une véritable politique de compétition, afin d’attirer les investisseurs pour leur permettre d’exporter vers l’Europe », a-t-il préconisé tout en relevant l’existence dans notre pays de lourdeurs bureaucratiques, d’un problème de foncier ainsi qu’un manque de personnel qualifié. Le diplomate japonais, a, toutefois, affirmé que les liens de coopération entre l’Algérie et le Japon existent, mais qu’il faut les développer. A titre d’exemple d’investissement japonais en Algérie, il cite la création de joint-venture entre Itochu et Sonatrach pour le transport de gaz.

Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant