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Les investissements en Algérie soutenus par le pétrole

dimanche 6 janvier 2008, par Kahina

L’Algérie est assurée de pouvoir financer ses projets d’investissements grâce à la hausse des prix du pétrole qui pourrait se poursuivre en 2008.

Le pétrole permet à l’Algérie de financer ses projets d’investissements.

La hausse des prix du pétrole est essentiellement due à la situation qui prévaut au Nigeria. Ces problèmes vécus ont limité la production de ce pays. Ce qui se passe au Pakistan représente aussi un risque géopolitique majeur qui a favorisé cette flambée. En outre, le niveau des stocks aux États-Unis est le plus bas depuis 4 ans. La dure saison hivernale et la crise des subprimes aux USA. À cela, il y a lieu d’ajouter la possibilité que l’économie américaine entre dans une phase de récession avec toutes les conséquences de celle-ci. Si elle prend forme, il y aura inévitablement une baisse de la demande sur le marché. Mais ce n’est pas encore le cas en Amérique. Les risques qu’elle se produise ne sont pas considérés comme étant importants pour le moment. La conjugaison de tous ces paramètres a, selon le ministre de l’Énergie et des Mines M. Chakib Khelil, fait que le baril de pétrole a franchi le seuil des 100 dollars. Mieux, la hausse va perdurer, explique le ministre, pendant le 1er trimestre 2008. Une évolution des prix qui devrait soutenir la capacité de l’Algérie à financer ses projets d’investissements.

L’on s’attend néanmoins, ajoute-t-il, à une stabilisation des cours que provoquera l’habituelle baisse de la demande à cette période. “Il est clair que pour les 3e et 4e trimestres, la demande va reprendre”, indique-t-il. L’autre raison évoquée par Chakib Khelil a trait à la production des pays non-Opep qui représente 60% du marché mondial. Pour l’année 2007, ces pays n’ont pas pu atteindre leur objectif en termes de production. Si le retard de mise en production de leurs gisements persiste pour l’année en cours, avoue le ministre, la tension sur le marché se maintiendra. Une chose est certaine, l’Opep “n’a pas d’objectif de prix”, tient à préciser le président en exercice de l’Opep. L’exigence de la fourchette de 22 à 30 dollars le baril, observée auparavant, a été abandonnée. “Ce qui est important pour l’organisation, c’est de satisfaire les besoins du marché mondial en pétrole”, déclare M. Khelil qui annonce aussi une réunion extraordinaire de l’organisation à Vienne en février prochain.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté