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Les entreprises privées en Algérie en appellent à l’Etat

mardi 3 mars 2009, par Rédaction

Les entreprises privées en Algérie espèrent obtenir une aide financière de l’Etat pour assainir leur situations financières.

Les entreprises privées en Algérie.

Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) est en train de préparer un document qu’il compte présenter aux autorités de l’Algérie afin que des décisions soient prises en faveur d’un soutien financier des entreprises du secteur privé. Sans aller jusqu’à réclamer un effacement des dettes, comme cela a été fait pour les agriculteurs, le FCE plaide néanmoins pour « un assainissement financiers de ces entreprises ». Le président du forum, M. Reda Hamiani, a en effet indiqué qu’il y a « beaucoup de cas d’entreprises qui ont souffert des pertes de change et des années du terrorisme qui ne leur ont pas permis d’évoluer ». Elles sont aujourd’hui dans une situation difficile qui nécessite « une compréhension » de la part des pouvoirs publics afin qu’ils leur assurent « une prise en charge ou un soutien financier ». Le président du Forum a en outre plaidé pour un programme de mise à niveau « généralisé et inscrit dans la durée », ainsi que pour une politique de filières à mettre en place afin de déterminer les avantages comparatifs à accorder aux entreprises privées en Algérie.

En matière de financement, M. Hamiani, intervenant sur les ondes de la radio nationale, a salué le lancement avant-hier du fonds national d’investissement qui est « porteur d’espoir dans la mesure où il permettra d’apporter un soutien financier plus important aux projets d’investissement et sur une durée plus longue ». Jusque-là, a souligné M. Hamiani, « le financement de l’économie algérienne a été mal assuré et les demandes de crédits étaient instruites en six mois, voire en un an. La mise en place de ce fonds devrait donc permettre de raccourcir les délais ». Cela semble néanmoins insuffisant car, pour le président du Forum, « les entreprises voudraient aussi que les financements soient accordés en tenant compte de la valeur des projets et de leurs qualités intrinsèques, ainsi que de la qualité des managers et pas seulement en fonction des questions liées aux garanties ». Par ailleurs, la mise en place de nouveaux instruments financiers pour encourager l’investissement local ne doit pas occulter l’importance des investissements directs étrangers (IDE) en Algérie, a indiqué l’invité de la radio, en estimant que les dernières mesures concernant les IDE, prises dans le cadre du patriotisme économique, « ont jeté un froid dans les milieux d’affaires étrangers ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant