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Les crédits à la consommation se développent en Algérie

vendredi 28 septembre 2007, par Kahina

Le développement des offres de crédits à la consommation en Algérie proposées a permis à beaucoup de jeunes algériens de s’équiper et de se loger.

L’Algérie s’ouvre aux crédits à la consommation et aux crédits immobiliers.

Le crédit immobilier et le crédit à la consommation désormais font partie carrément des habitudes des familles algériennes. Il y a environ cinq ans, le marché du crédit aux ménages et aux particuliers en Algérie était un peu limité, car à cette époque, les banques finançaient surtout les crédits aux entreprises. Cependant, depuis, le crédit aux particuliers et aux ménages a connu une triple évolution L’autre changement constaté durant cette période est relatif à la montée en flèche de nombre d’établissements financiers qui accordent des crédits aux particuliers et aux ménages, alors qu’avant, c’était une exclusivité de la CNEP Banque pour le crédit immobilier et seulement quelques banques finançant le crédit à la consommation. De plus, le crédit aux particuliers était limité par le passé au financement de l’achat d’un logement ou de biens meubles domestiques, mais actuellement, la gamme de produits s’est nettement élargie.

Pour l’année 2006, le stock des crédits aux ménages et aux particuliers est estimé à près de 210 milliards de dinars dont seulement 70 milliards liés au crédit à la consommation. C’est une faible part apparemment, mais le marché des crédits à la consommation en Algérie est encore nouveau, il est, selon les spécialistes, en nette progression. Aussi, il faut savoir que les banques accordent des crédits, selon la clarté du dossier du client et du bien à financer ainsi que l’âge du client et sa capacité de remboursement. Il existe trois critères pour donner un crédit, le contrat à signer, l’étude sur le client, pour savoir s’il n’a pas contracté des crédits auprès d’autres banques par le “système déclaratif”, une manière préventive. Suite à quoi, sur cette base, les banques évaluent les niveaux d’endettement de ce client. Les banques n’ont pas le droit de prendre plus de 35 à 40% du revenu de celui qui demande un crédit. En un mot, des crédits sont accordés aux clients qui sont capables de rembourser, et il est important de souligner que la capacité de remboursement est l’une des conditions pour le crédit.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté