Les banques au service de l’investissement en Algérie

L’expérience des pays du Sud-Est asiatique, estime l’UGTA, a démontré que le décollage économique du pays s’est appuyé essentiellement sur l’épargne locale consolidée certes par les IDE. C’est l’argument brandi aussi par le président du Forum des chefs d’entreprise “dans les expériences internationales, coréennes ou autres, nous n’avons pas vu les étrangers développer ces pays ; au départ, ce sont les nationaux qui ont pris le risque”, souligne M. Hamiani.

"Les investissements directs étrangers nous les ramerons. Si l’environnement est facilité comme nous le souhaitons. Nous sommes capables de construire des passerelles avec eux et de les ramener en partenariat", ajoute-t-il. En outre, l’UGTA rappelle qu’en Algérie, malgré l’existence d’un dispositif législatif très favorable à l’investissement, et ce depuis plus de 10 ans, on constate qu’il a eu un flux d’IDE très faible hormis le secteur des hydrocarbures.

L’UGTA estime que toute stratégie industrielle de l’Algérie est vouée à l’échec “avec un système bancaire disloqué croulant sous une gestion bureaucratique couplée avec une fiscalité défaillante”. La Confédération algérienne du patronat regrette l’absence de plan d’action, ni d’indication sur les incidences financières. “Ces manques peuvent susciter des doutes quant à la faisabilité du projet”, pense la CAP.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté