Les ambitions d’Algerac en Algérie

L’une des missions de cet organisme, créé par décret exécutif n°05-446 du 6 décembre, est justement d’attester que les organismes certificateurs accrédités par Algerac en Algérie "sont compétents et impartiaux". La question est d’autant importante qu’aujourd’hui, sous la pression de l’internationalisation des marchés, les documents délivrés par des organismes évaluateurs de la conformité (laboratoires, organismes de contrôle, de certification...) sont de véritables passeports techniques associés à un produit ou service.

En effet, conformément à son statut, Algerac a été créé pour l’accréditation des organismes de certification (moins d’une dizaine d’organismes étrangers dans leur totalité active en Algérie), l’accréditation des laboratoires d’essai et d’étalonnage (un seul labo - il en existe des centaines - est accrédité en Algérie par le Cofrac et le marché est qualifié de porteur ; cependant, il souffre du déficit en métrologie industrielle), et enfin l’accréditation des organismes de contrôle et d’inspection.

Noureddine Boudissa, directeur général d’Algerac, parle de 11 demandes d’accréditation écrites reçues par Algerac. Cinq seulement sont traitées, pour l’instant. SGS, un organisme suisse reconnu mondialement, a fait une demande d’accréditation, ainsi que Vinçotte, Véritas, le CRD de Sonatrach et le Centre national textile et cuir (CNTS) de Boumerdès. Mais le directeur général d’Algerac estime que beaucoup d’intentions sont exprimées. L’accréditation consiste en une attestation émise par une tierce partie et concerne un organisme d’évaluation de la conformité.
Cette attestation apporte la démonstration formelle de la compétence de l’organisme à exécuter des tâches spécifiques d’évaluation de la conformité.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté