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Les IDE réalisés en Algérie ont été une réussite

vendredi 8 juin 2007, par Samir

Les IDE réalisés en Algérie semblent avoir été positifs pour l’économie algérienne selon le président du Forum des chefs d’entreprises, Réda Hamiani.

L’Algérie attire peu d’IDE dans les secteurs hors hydrocabures

C’est l’appréciation donnée par Réda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), qui intervenait sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Il y a, trouve-t-il, un intérêt marqué pour l’économie algérienne, ajoutant que, cette année, ce sont les directeurs généraux ou les directeurs commerciaux ou directeurs export, c’est à dire un niveau élevé de responsabilité, qui ont fait le déplacement, informés au préalable sur les opportunités d’affaires à réaliser en Algérie et accompagnés par les banques ou les compagnies d’assurances, la Sace (italienne) ou Hermès, (allemande) par exemple, tient-il à souligner. Les participants étrangers à la FIA ont vérifié que les investissements directs étrangers effectués en Algérie ont été une réussite. Pour M. Hamiani, cela est dû à l’amélioration du climat des affaires, certes il y a encore une gestion molle de la privatisation, dit-il, mais les banques réagissent mieux.

Le président du FCE fait remarquer que la concurrence est rude, l’ensemble des pays dits émergeants sont à l’affût des IDE et font tout pour les attirer mais l’Algérie s’en tire pas mal, dit-il, comme l’indique la progression entre 2005, 1,5 milliard de dollars d’IDE, et 2006 avec 3 milliards de dollars. Le président du FCE note le changement intervenu dans les IDE qui étaient attendus des Européens après les accords signés avec l’Union européenne mais qui sont venus du Moyen-Orient. Après le 11 septembre 2001 (référence aux attentats qui ont frappé les Etats-Unis), la masse de capitaux arabes en quête d’opportunités s’élève à 500 milliards de dollars, précise-t-il en soulignant que, grâce au capital confiance que l’Algérie est en train d’acquérir, il est possible de recueillir une bonne part de cette masse de capitaux arabes. Il fait observer que les Arabes ne s’intéressent pas à l’industrie manufacturière, ce qu’il semble déplorer, mais ils orientent leurs investissements surtout vers l’immobilier, le tourisme, les services, la téléphonie.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après la nouvelle république