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Les IDE français en Algérie en hausse en 2006

mercredi 28 novembre 2007, par Samir

Les IDE français en Algérie ont atteint 245 millions de dollars en 2006 dans les secteurs hors hydrocarbures.

L’Algérie attire plus d’investissements français (www.algerie-dz.com).

Selon les données françaises, les investissements français connaissent une croissance soutenue et régulière depuis 2003, passant de 51 à 295 millions de dollars en 2006. Après un accroissement de 75% en 2005, les flux d’IDE français en Algérie ont plus que doublé en 2006 (+111%) : la France renforce ainsi sa position de premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie avec 245 millions USD (soit 26% du total des IDE hors hydrocarbures), loin devant l’Espagne et l’Égypte (157 millions de dollars). En flux cumulés depuis 1998, la France constitue le second investisseur tous secteurs confondus derrière les États-Unis avec 1,02 milliard de dollars, soit près de 15% du total des flux entrants sur la période.

Les années 2000 marquent le retour des grands groupes français, qui investissent dans tous les compartiments du marché algérien : agroalimentaire (Danone, Castel, Bel), industrie (Michelin, Sanofi-Aventis), tourisme (Accor), grande distribution (Carrefour) ou encore le secteur financier, avec la présence des plus grandes banques françaises en Algérie (BNP Paribas, Société Générale, Natixis, Calyon et le CIC). Les investisseurs français démontrent également leur intérêt pour le vaste programme de privatisation entrepris par les autorités algériennes : partenaire de l’algérien Enad, BTK s’est associé en 2006 à la SNVI sur sa filiale carrosserie industrielle ; actuellement, une quinzaine de sociétés françaises sont directement impliquées dans un dossier de privatisation en cours d’examen. 250 entreprises françaises opèrent aujourd’hui sur le marché algérien, employant près de 20 000 personnes. “Le développement des investissements français en Algérie dépend en premier lieu des progrès liés aux réformes économiques, notamment dans les domaines de l’accès au foncier industriel et de la protection de la propriété intellectuelle”, soulignent les Français.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté