Accueil > ECONOMIE > Les IDE en Afrique ont doublé en deux ans

Les IDE en Afrique ont doublé en deux ans

lundi 21 avril 2008, par Kahina

Les investissements directs étrangers (IDE) en Afrique ont doublé entre 2004 et 2006 pour atteindre 36 milliards de dollars.

Les IDE en forte hausse en Afrique.

D’après un rapport de la CNUCED sur les tendances en matière d’investissements, publié en marge des réunions de la 12ème session de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED) et distribué samedi dernier par le bureau de presse de l’ONU au Caire, les investissements directs étrangers (IDE) en Afrique ont doublé entre 2004 et 2006 pour atteindre un record de 36 milliards de dollars. Cette évolution s’explique, selon cette même source, par l’attrait des ressources primaires, l‘augmentation des bénéfices des entreprises et un climat économique généralement plus favorable. Dans ce document, repris par l’APS, il est indiqué que plusieurs pays africains ont enregistré des flux des IDE dans les domaines essentiels grâce à l’exploitation des ressources naturelles du continent et aux programmes de privatisation. Le rapport met aussi en exergue « l’affluence notable » sur les ressources naturelles en Afrique, notamment le pétrole, à la faveur de « la décision des Etats-Unis de réduire leur dépendance de pétrole du Proche-Orient et de se tourner davantage vers les ressources énergétiques de l’Afrique » et l’engagement des multinationales asiatiques dans les activités à l’amont dans le continent africain.

Selon le rapport, les pays de l’Afrique du Nord ont attiré 37% de ces IDE, alors que ceux de l’Afrique de l’Ouest ont drainé 20%. Par ailleurs, 7% des IDE ont été réalisés dans les pays de l’Afrique centrale, 5% dans les pays de l’Afrique de l’Est et 33% dans les pays du sud du continent. Ce qui s’est traduit par l’installation en Afrique de 6 400 multinationales, notamment européennes et américaines. Pour le détail, le rapport précise qu’en 2006, les entrées d’IDE ont dépassé 1 milliard de dollars dans huit pays africains et ont progressé dans 33 pays. Les 10 premiers pays d’accueil ont reçu 90% environ de ces flux, soit 32 milliards de dollars. Les pays d’Afrique du Nord ont bénéficié d’entrées record d’IDE, en partie de STN asiatiques. Tous les pays de cette sous-région, exception faite du Maroc (où les courants d’investissement sont restés relativement importants), ont bénéficié d’un plus grand montant d’IDE dans un large éventail de secteurs. En Afrique subsaharienne, les entrées d’IDE ont augmenté dans toutes les sous-régions, sauf en Afrique australe, en raison d’investissements importants dans les secteurs du pétrole et de l’extraction minière.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune