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Le taux de remboursement des crédits en Algérie reste faible

dimanche 27 mai 2007, par Kahina

Le taux de remboursement des crédits en Algérie demeure faible ce qui remet en question la solidité des projets financés selon le ministre de l’emploi.

Les jeunes promoteurs en Algérie sont peu nombreux à rembourser les crédits obtenus auprès de l’ANSEJ.

Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, Djamel Ould-Abbès, a relevé hier à Alger le faible taux de remboursement des crédits octroyés en Algérie aux jeunes promoteurs de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej). “Le taux de remboursement des crédits octroyés aux jeunes promoteurs pour la création d’activités du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes est faible et n’a pas été à la hauteur des espérances”, a affirmé le ministre, lors des travaux du regroupement national des cadres de l’agence. Le ministre a souligné aussi que l’État a dégagé 131 milliards de DA pour financer les projets d’activités des jeunes promoteurs dans le cadre de la création d’activités, alors que le taux de remboursement des crédits “n’atteint pas les 50%”.

S’agissant de l’objectif de cette rencontre de deux jours, M. Ould-Abbès a indiqué qu’il est surtout question de “définir les mécanismes de décentralisation et de déconcentration de décisions de financement au niveau local par la mise en place d’un comité de wilaya regroupant tous les secteurs concernés par la validation et le traitement des dossiers de création de projets de jeunes promoteurs de l’Ansej”. Il a, par ailleurs, dénoncé “les lourdeurs bureaucratiques qui génèrent les passe-droits dans le traitement des dossiers” et annoncé que son ministère présentera prochainement la proposition de l’Ansej sur l’amendement du décret relatif au Prêt non rémunéré de ce dispositif de création d’emplois. Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale a également indiqué que son département prépare un projet visant à donner un cadre légal au marché informel en Algérie. Ce projet en préparation conjointement avec le ministère des Finances vise “à donner au secteur informel, qui a atteint un taux de plus de 40%, un cadre légal et permettre à ceux qui y travaillent d’exercer leurs activités commerciales dans la légalité”, a précisé le ministre à la presse, en marge de la rencontre.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté