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Le taux de chômage en Algérie à moins de 13%

mardi 22 mai 2007, par Samir

Le taux de chômage en Algérie aurait chuté pour atteindre 12,3% de la population active en octobre 2006 selon l’Office national des statistiques.

Le taux de chômage en Algérie a encore baissé

En l’espace de cinq ans seulement, le taux de chômage en Algérie a diminué de plus de la moitié. Ce taux était, rappelons- le, de 17,7% en 2004 et de 30% en 2000. Ce nouveau record contre le chômage prouve l’efficacité des mécanismes de création d’emplois. En effet, les nouvelles modifications apportées au dispositif de l’emploi et d’investissement offrent plus d’opportunités pour les jeunes chômeurs. Ces derniers ont moins de difficultés à trouver un travail qu’auparavant. Ils sont d’ailleurs moins touchés par rapport à l’agent féminin. D’après les derniers chiffres de l’ONS, les femmes sont plus touchées que les hommes par le chômage. Elles représentent plus de 20% de l’ensemble des demandeurs d’emploi et 16,9% du total des personnes occupées. Le taux de chômage est plus élevé dans les zones urbaines.

Le rapport de l’ONS indique que plus de 62% des chômeurs en Algérie résident en milieu urbain et plus de 37% en zone rurale, dont 70% des jeunes ont moins de 30 ans. Il relève, également, le fait que la population occupée se caractérise, de son côté, par une forte proportion à l’auto-emploi sous forme de commerçants individuels et d’entreprises unipersonnelles. Les salariés permanents ne représentent que 32,7%. Ce chiffre est insuffisant par rapport à l’ensemble de la population active. Cela signifie que la précarité touche une bonne partie du monde des travailleurs. Selon le même rapport, le secteur de la Fonction publique détient la plus forte proportion de la population active soit 53% sont employés dans l’administration publique, le commerce et les services. Le secteur de l’agriculture, le BTP et l’industrie emploient respectivement 18%, 14% et 14,2% du total. De tels chiffres renseignent de la difficulté des secteurs stratégiques à redémarrer leurs appareils. La création d’emplois dans les secteurs moteurs de développement économique reste très timide.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après l’Expression