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Le taux d’inflation en Algérie en hausse en 2007

samedi 25 août 2007, par Samir

L’Algérie fait face à un risque d’aggravation du taux d’inflation en 2007 alors que la croissance économique montre des signes de faiblesse.

Le taux d’inflation pourrait s’aggraver en Algérie

Le taux d’inflation en Algérie pourrait connaître cette année une hausse importante. Certains organismes le situent à environ 4%. L’Office national des statistiques avait déjà indiqué que le taux d’inflation en Algérie a atteint 2,8% durant le premier semestre 2007. Cette variation de l’inflation en Algérie est due essentiellement à une augmentation, pendant les six mois, des prix des biens alimentaires, notamment les produits agricoles frais (+4,2%). L’enquête qui a touché 17 villes et villages représentatifs du territoire national révèle l’augmentation également des produits divers (lubrifiants, vaisselle, tarifs de stationnement...) avec +2,7%, les produits de santé et d’hygiène corporelle (+2,7%) et les meubles et articles d’ameublement avec +0,7%. Il n’y a pas encore le feu.

Mais la tendance risque de s’accentuer, ce mois d’août et le moins de septembre, qui coïncide avec le mois de Ramadhan, un mois dépensier pour les Algériens. D’autant que ce ne sont pas seulement les produits alimentaires qui sont touchés par la hausse des prix, mais aussi de nombreux matériaux de construction de base, comme le fer, le sable et le ciment. Un petit surcroît d’inflation n’est pas grave en soi. C’est le prix à payer à un grand surcroît d’activité. Mais, malheureusement, et c’est là tout le problème, en face d’une demande relancée par le budget de l’État, l’offre de biens et services est très rigide. Ce décalage influe directement sur les prix. L’expansion budgétaire et les hausses salariales en Algérie exigeront un resserrement de la politique monétaire pour endiguer les pressions inflationnistes. D’autant que la croissance cette année sera moins bonne que celle enregistrée en 2005. Elle sera peut-être légèrement supérieure à celle de 2006, décevante. L’espoir d’une croissance forte et durable semble s’évaporer. Ces résultats montrent la faiblesse de performance de l’économie algérienne et particulièrement de son industrie dont le secteur public a subi pas moins de six restructurations en vingt ans, sans aboutir à une forme de gestion cohérente.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté