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Le secteur privé en Algérie sous la loupe de la BM

lundi 27 août 2007, par Rédaction

Les entreprises du secteur privé d’Algérie mais aussi des autres pays de la région MENA feront l’objet d’un rapport de la Banque mondiale.

La Banque mondiale analysera le secteur privé en Algérie.

La Banque mondiale annonce la publication, en septembre 2007, d’un rapport sur le développement du secteur privé dans la région Moyen-Orient/ Afrique du Nord (dont l’Algérie), notamment sur le rôle de l’État et des autres acteurs concernés dans sa promotion. L’annonce, pour rappel, a été faite dans dans le numéro trois de la revue Nawafid Maghreb (lettre d’information trimestrielle du groupe de la Banque mondiale au Maghreb), Le rapport, explique M. Najy Benhassine (coauteur du rapport avec M. Ahmed Galal), économiste senior dans la région Moyen-Orient/Afrique du Nord de la Banque mondiale, “apportera un état des lieux de ce qui se fait dans la région, des exemples de réussite et d’échec, et s’efforcera d’analyser les conditions de réussite de ces politiques, notamment en termes de capacité de l’État, de bonne gouvernance et de mesures d’impact”.

Le travail analytique sur lequel se basera le rapport utilisera les données provenant d’enquêtes standard qui ont été réalisées par la Banque mondiale, en collaboration avec des institutions de chaque pays, auprès d’environ 7 000 chefs d’entreprise distribués entre le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, le Liban, la Syrie, le Yémen, la Jordanie, l’Arabie Saoudite et le Sultanat d’Oman. À première vue, en ignorant les disparités de réponses entre pays, le taux d’imposition arrive en tête des problèmes. “Ceci est typique de ces enquêtes d’opinion de chefs d’entreprise et doit bien entendu être interprété avec précaution, notamment au vu des taux de fraude fiscale qui sembleraient être élevés dans la région. Par contre, cet élément est à prendre conjointement avec la contrainte relative à l’administration fiscale qui arrive en cinquième position, avec 40% des entreprises qui la mentionnent comme une contrainte majeure. Liées à cela, les contraintes de corruption et de bureaucratie excessive sont aussi très souvent citées comme étant sévères dans les pays Mena.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté