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Le secteur du textile en Algérie demande l’aide de l’Etat

vendredi 18 décembre 2009, par Rédaction

Les entreprises du secteur du textile en Algérie espèrent obtenir une aide de l’Etat pour faire face à la concurrence des produits asiatiques.

Le secteur du textile en Algérie demande l’aide de l’Etat.

Depuis l’ouverture du marché textile national aux produits étrangers, on assiste à un déferlement sans précédent en Algérie de produits de confection et d’habillement venus d’ailleurs. La Fédération nationale du textile et du bois, a organisé hier, au siège de l’UGTA à Alger, un point de presse dans lequel ses représentants ont exprimé leur colère et leur inquiétude quant aux dernières décisions de la SGP/IM portant dissolution de deux grandes entreprises publiques de textile, en l’occurrence Districh et Enaditex. Les intervenants expliquent qu’aujourd’hui il y a un danger réel pour la production nationale, voire pour toute l’économie nationale qui ne cesse d’encaisser des coups durs face à la montée des importations de produits textiles en Algérie, aux directives irrationnelles de certains managers, et en l’absence d’un plan national capable de faire face à cette situation. D’emblée, Zenati Benyoucef a fait état de la situation du secteur du textile algérien. Les clignoteurs sont en rouge, explique ce représentant de la Fédération nationale UGTA de textile.

Le marché du textile en Algérie est inondé par les produits textiles étrangers, importés par des milliers de conteneurs venus de Chine et d’un peu partout du monde, et ce, pour un marché de plus de six milliards de dinars chaque année. Depuis l’ouverture du marché textile national aux investisseurs étrangers, on assiste à un déferlement sans précédent de produits de confection et d’habillement venus d’ailleurs, de Chine en particulier. Cette grande menace s’est malheureusement traduite sur le terrain par la fermeture d’usines et entreprises nationales spécialisées dans le textile en Algérie, avec la bénédiction de la SGP/IM, malgré la bonne forme de ces entreprises. Ces sociétés algériennes étaient, avant la décision de leur fermeture, capables de rivaliser avec le tsunami des produits textiles, particulièrement chinois, mais le SGP/IM décide la « fermeture » à tout va de ces deux entreprises. Elles jouaient un rôle non négligeable dans la régulation du marché (qualité/prix), ajoutent les responsables de la fédération, en offrant un réseau dense de distribution aux produits publics et privés constituant par là même une issue de survie de beaucoup d’ateliers et PME.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie