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Le risque Algérie stable en 2008 selon la Coface

mercredi 23 janvier 2008, par Rédaction

La Coface a décidé de maintenir le risque Algérie à A 4 jugeant que notre pays est à l’abri d’une crise de liquidités.

Le risque Algérie maintenu à A 4 par la Coface.

La Coface, l’Agence d’assurance française qui évalue le risque dans 155 pays, a maintenu hier, indique l’APS, la notation de l’Algérie en A 4, c’est-à-dire au risque 4 sur une échelle de 7. A 4 correspond à un assez bon risque. Près de 600 experts internationaux, de grands argentiers et des industriels participaient, hier, à l’édition 2008 du colloque risque pays de la Coface. Comme à l’accoutumée, la Coface a établi les points forts et les points faibles de l’économie nationale ainsi que ses perspectives à court terme. “Elle estime que les entreprises bénéficient d’un contexte économique très porteur et que les perspectives de croissance en 2008 sont favorables”. Hors pétrole, l’activité a enregistré en 2007 une croissance vigoureuse estimée à 6% en Algérie où elle a été soutenue par la poursuite des investissements publics prévus dans le cadre du plan de consolidation économique et par la bonne tenue de la consommation des ménages, encouragée par les augmentations de salaires de la Fonction publique, a écrit la Coface dans son guide d’évaluation de la situation macroéconomique du pays.

“En Algérie, les secteurs de la construction, de l’agroalimentaire, de l’automobile, de la pharmacie ont réalisé de bonnes performances. La croissance devrait s’accélérer avec un taux de 5,2%”. La Coface prévoit une augmentation des capacités de production de gaz qui favorisera la reprise du secteur pétrolier et que hors pétrole l’activité reste portée par la demande intérieure (investissements publics et consommation des ménages). Une politique monétaire prudente devrait contenir l’inflation autour de 4%. L’agence souligne que l’Algérie jouit d’une situation financière sans précédent. Avec un endettement extérieur très réduit et un niveau des réserves en devises très confortable, elle conclut que l’Algérie est à l’abri d’une crise de liquidités. L’assureur français a aussi noté, parmi ce qu’il a considéré comme les points forts de l’économie algérienne, que “le Fonds de régulation des recettes pétrolières destiné à faire face à une situation de retournement de conjoncture, contribue également à financer le Plan de consolidation de la croissance” et que “l’État a mené à bien sa politique de désendettement”.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté