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Le risque Algérie revu à la baisse ?

jeudi 4 janvier 2007, par Rédaction

Le risque Algérie pourrait être révisé par la Coface à l’occasion du colloque international risque-pays prévu le 23 janvier à Paris.

Vue d’Alger, la capitale de l’Algérie.

La France qui est le premier investisseur hors hydrocarbures avec un flux de plus de 140 millions d’euros en 2005, multiplie ses démarches en vue de renforcer sa présence économique en Algérie et convaincre ses opérateurs à rompre avec la frilosité née des années de violence. La Coface, qui a ouvert, en octobre 2006, une filiale de services en Algérie qui permet d’opérer en assurances domestique et export vis-à-vis du client algérien, avait, déjà en 2006, révisé à la baisse ce risque à 4 selon une notation à 7 niveaux, jugeant de « positives » les réformes engagées par l’Algérie.

Le remboursement de la totalité de la dette échelonnée renforcée par des réserves de change qui ont battu tous les records plaideront, certainement, en faveur de l’Algérie. « Nous avons reçu 500 nouvelles demandes d’assurance pour le marché algérien », avait indiqué un représentant de la Coface, attestant que l’Algérie est « placée en tête à l’échelle africaine, en matière de couverture ». Dans le même cadre, une conférence s’est tenue, hier, à Paris sur le thème « l’Algérie, nouvelle destination pour l’investissement français ». La rencontre est organisée à l’initiative de l’agence officielle pour le développement international des entreprises françaises (Ubifrance).

Elle vise à faire le point sur la situation économique et commerciale, les investissements en Algérie, l’évolution de la présence française en Algérie, et les réformes annoncées et réalisées pour faciliter l’investissement. Il s’agira pour les deux parties d’étudier les moyens à mettre en oeuvre sur le terrain pour des engagements sur le long terme. La délégation algérienne, qui a fait le déplacement, présentera pour sa part, le cadre macroéconomique et les réformes engagées. Il faut savoir que plus de 200 entreprises françaises sont présentes en Algérie, créant quelque 8000 emplois directs et 40.000 emplois indirects. Pour ce qui est des échanges commerciaux, la France est le premier fournisseur de l’Algérie avec une part de marché de 22%, et une croissance importante des exportations françaises, qui ont augmenté de 10% en 2005.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après l’Expression