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Le risque Algérie connu avant février 2008

jeudi 18 octobre 2007, par Rédaction

La nouvelle estimation du risque Algérie sera dévoilée avant février 2008 selon Jean-Marc Pons, directeur général de Coface Algérie service.

Coface Algérie s’exprime sur les assurances aux exportations en Algérie.

La Coface attribuait ces dernières années de mauvaises notations à l’Algérie, en raison de la situation sécuritaire, ce qui n’est pas sans implication sur le flux des investissements étrangers en Algérie. A quoi cela obéissait-il ? A une question sur la frilosité des entreprises hexagonales quand il s’agit d’investissement en Algérie, le directeur général de la Coface a estimé que c’est un sujet d’ordre politique, ajoutant que les entreprises hexagonales préparent « minutieusement » les opérations d’investissement à l’étranger et qu’elles « choisissent » les pays qui les arrangent. Tout est dit. Et, que pense-t-il de l’évolution de l’économie nationale aujourd’hui ? Jean-Marc Pons déclare qu’elle a beaucoup progressé, que des PME ont réussi à se développer, que les choses s’améliorent. Il a annoncé par ailleurs qu’une importante conférence sur les risques pays sera organisée fin janvier prochain en France.

Le directeur général de la Cagex a noté lui que des efforts ont été consentis pour faire avancer les choses en matière d’exportation hors hydrocarbures : les délais d’attribution des contrats d’assurance ont été écourtés, (des contrats individuels en moins d’une heure), des procédures simplifiées, un système de travail informatisé, le Fonds de soutien aux exportations modernisé. Djilali Tirket a ajouté cependant que l’on n’a pas de culture dans le domaine des exportations en Algérie, il arrive ainsi que des opérateurs nationaux versés dans les exportations se passent de contrats d’assurance à l’exportation. Est-ce normal ? Ils ne s’en rendent compte que lorsqu’un sinistre se produit. Le maillon faible dans le processus d’exportation demeure ainsi l’assurance à l’exportation. Mais pas seulement. Djilali Tirket a souligné que les banques doivent s’y impliquer davantage.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune