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Le président de la JS Kabylie délire

mercredi 8 novembre 2006, par Rédaction

Le président de la JS Kabylie, Moh Chérif Hannachi, a affirmé lors d’un entretien accordé à la chaîne berbère TV, que les clubs de Kabylie étaient vides en matière de joueurs capables d’évoluer en Division I du championnat d’Algérie de football.

Le président de la JS Kabylie délire

Cet aveu du président de la JSK est en soi une manière abrupte d’humilier d’abord tous les clubs de la région dont le club-phare de la Kabylie, la JS Kabylie, et porter ainsi atteinte aux efforts des différents staffs techniques mais surtout à certaines valeurs sûres sur lesquelles la chape de plomb est tombée, les empêchant de courir leurs chances.

Pour être plus convaincant nous citerons Harim (20 ans) qui fait aujourd’hui les beaux jours de Saïda, Guerrab (22 ans) avant-centre du CA Batna, Kebbous (20 ans), Chemine (20 ans) et Hamlil (21 ans) aujourd’hui à la JSM Tiaret pour ne citer que ceux-là car la liste est encore longue, tous ont fait brillamment les différentes catégories de la JSK avant d’être virés et remplacés par d’autres recrues provenant des divisions inférieures dont le niveau est incontestablement incomparable à celui de ceux qui ont gravi tous les échelons de la JS Kabylie.

Quant à l’argument avancé pour justifier « l’importation » c’est là une sorte de duperie, et une politique trompe l’œil, cette supercherie délibérément actionnée par Hannachi soi-disant que les joueurs locaux sont exigeants et qu’il recrute des Africains pour pouvoir remporter la coupe d’Afrique, cela dénote d’une amnésie gravissime, dès lors que pour tous les titres continentaux remportés, à notre connaissance et sous toute réserve, par la JSK dans le passé, aucun Africain ne figurait parmi les effectifs des jaune et vert.

Encore un point qui ne laisse personne indifférent, c’est cette facilité déconcertante de charger Jean-Yves Chay et certains de ses collaborateurs, d’être responsables de la décadence et la déliquescence connues par le club, leur faisant endosser même la responsabilité du départ de Raho et vantant les mérites du jeune Rabie Meftah qui avait pourtant toute la confiance de ce même Jean-Yves Chay et qu’il n’a jamais déçu.

Alors que le mal le plus profond qui ronge la JS Kabylie se situe au niveau de la gestion du club qui relève exclusivement des prérogatives d’un président inamovible depuis près de treize ans et qui a vu des dizaines d’entraîneurs de qualité défiler et finir par être poussés soit sur voie de garage soit vers la sortie par la petite porte, en dépit des excellentes réalisations que la JSK a obtenu grâce à eux, et de ne se voir cités par Hannachi que lorsque il s’agit d’être accablés, une façon pour Moh Chérif de jeter le bébé avec l’eau du bain.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après la Dépêche de Kabylie