Le président de la JS Kabylie agressé

Durement secoué, le président de la JS Kabylie a dû être évacué vers l’hôpital pour y recevoir les soins appropriés. Hannachi a décidé dans un premier temps de porter plainte contre son agresseur avant de se rétracter, indiquant qu’il a réagi en tant « qu’éducateur », un geste qui l’honore et éviterait à Ferradji d’être traîné devant les tribunaux. Voilà, le grand mot, celui d’éducateur, est lâché, car force est de constater que la plupart des joueurs ignorent les lois du jeu. Ce qui fait qu’ils s’en prennent aux arbitres pour un oui ou pour un non.

On sait que le joueur du CABBA a écopé de plusieurs sanctions décidées tant par l’Union arabe de football que par la LNF, qui ne gère pourtant pas la compétition où ce joueur a commis ce grave impair, rappelant par là même la mésaventure vécue au Maroc par le gardien de l’équipe de France, Fabien Barthez. Il y a fort à parier que le keeper de l’OM Ruisseau, Ferradji, va avoir tout le temps de regretter son agression contre le président de la JS Kabylie déploré par son propre président Attia qui a pris immédiatement une mesure conservatoire (une suspension interne), jugeant l’attitude de son joueur inadmissible.

Ce sont les mêmes termes utilisés par le président de la FAF, Hadjadj, qui ne manquera pas d’approuver la sanction que prendra la commission de discipline. Vendredi matin, l’entraîneur du CABBA Biskri a réagi en parfait éducateur, estimant que « le joueur Mehdaoui n’avait pas à réagir de cette façon et que la sanction est méritée ». Cette levée de boucliers de la part des responsables (FAF et clubs) est pour le moins rassurant et nous incite à croire que tout n’est pas si noir dans notre football. Ceci dit, ces incidents devront donner à réfléchir aux joueurs qui ne peuvent contrôler leurs réactions.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran