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Le nouveau plan comptable peu adopté en Algérie

dimanche 18 mai 2008, par Rédaction

L’adoption du nouveau plan comptable se fait lente en Algérie où l’administration fiscale ne prévoit de l’adopter qu’en 2009.

Le nouveau plan comptable en Algérie.

Gestionnaires des banques publiques, des assurances, de l’administration fiscale et d’autres entreprises publiques et cadres de la profession, ont été conviés hier à un séminaire d’explication et de sensibilisation sur le nouveau plan comptable adopté en Algérie en novembre 2007. C’est l’Institut supérieur de gestion et planification (ISGP) qui en a été l’hôte, étant désigné par le ministère des Finances « institut pilote d’appréciation et de maîtrise de ce nouveau cadre comptable ». Des experts comptables ont eu à présenter le plan et à en expliquer les nouvelles règles. Abordé en marge des travaux, le directeur général des impôts reconnaîtra que son administration n’a pas pour l’instant élaboré d’études effectives pour s’adapter à ce nouveau plan comptable. « En principe, nous devons tout faire pour que les règles fiscales soient adaptées à ce plan sans trop les pénaliser », nous dit-il. (Connectez-vous sur le forum algerie-dz.com pour exprimer votre avis sur l’article : http://www.algerie-dz.com)

Abderrahmane Rayoua affirme que cette adaptation du système fiscal sera amorcée par « de nouvelles mesures devant être inscrites dans le projet de loi de finances de l’Algérie pour l’année 2009 ». Ce qui est appelé à être changé, selon lui, « ce sont les règles des provisionnements et des amortissements », c’est-à-dire les règles obligatoires en matière fiscale imputant et délimitant les niveaux de remboursement de dettes ou d’emprunts. Son exemple : « l’amortissement pour l’achat d’une voiture ne dépassera pas les 8.000 dinars ». Pour ce qui est par ailleurs de la collecte de l’impôt, Rayoua estime qu’elle se fait « mieux en raison de la lancée des investissements, des travaux d’infrastructures, du contrôle... ». Approximativement, l’administration fiscale collecte près de 800 milliards de dinars, l’équivalent de la masse financière en « libre » circulation, c’est-à-dire alimentant les circuits informels qui échappent à l’Etat.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran